samedi 29 mai 2010

Sa main bleue coulait. Déversant tout son or sur du papier. Des torrents de lettres qui s'échappaient dans la nature. Et de la musique plein la pensée. Y a pas de mots pour chanter la beauté des couleurs de la vie.

Comment peut-on aimer un rêve ?

Il a disparu dans l'éternité. Lui, et toute la perfection du monde. C'est la folie des membres qui se désole. L'ivresse du soleil sur nos corps. Et la douceur de nos âmes qui tendrement se mêlent.

samedi 22 mai 2010

"" Qu'est-ce que vous faites donc là-bas ?" crie une voix du seuil de la maison.
Ce que nous faisons?... Nous sommes heureux, heureux comme je ne l'ai jamais été, comme je ne le serais jamais."


[L'Enfant de Vallès]

jeudi 20 mai 2010


Non, je ne veux pas partir.

lundi 17 mai 2010

Il faudra colorer les nuages, les assortir aux désordres de ton âme. Créer des rivières à partir de nos rêves. Et un jour, peut-être nous gouterons à tout ce qui nous est défendu. Nous voguerons sans fin, pour atteindre la lumière. Il y aura des montagnes couvertes de richesses, des vallées immenses à perte de vue. De la vie, de la vie partout. Et nous, c'est cet endroit que nous choisirons pour enfin nous éteindre.

Ma chambre est une caverne d'Ali Baba, les voleurs en moins. La prépa, c'est terrible.

"Chaque livre, chaque volume que tu vois à une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu'un livre change de mains, que quelqu'un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort." [L'Ombre du Vent, Carlos Ruiz Zafon]

"On pourrait dire que je me sentirais beaucoup mieux si j'arrivais à me sentir moins bien." [Le mec de la tombe d'à coté, Katarina, Mazeti]

"On pleure parfois les illusions avec plus de tristesse que les morts" [Une Vie, Maupassant]

"Dans les contes pour enfants, les princesses donnent un baiser aux crapauds et ceux-ci se transforment en princes charmants.Dans la vie réelle, les princesses embrassent les princes et ceux-ci se transforment en crapauds." [Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré Paulo Coelho]

samedi 15 mai 2010


Un grand vide à combler en mettant des papillons dans mon cœur.

vendredi 14 mai 2010

Ça vibre. Ça résonne au fond de moi. Hua, c'est fort. C'est quoi ? La puissance des souvenirs. Comme si tout cela était ancré en moi. Je ne pourrais jamais m'en séparer. J'aurais beau prendre n'importe quel chemin, je reviendrais toujours par là. Parce que là, c'est moi et aucun autre, avec mes désirs et mes peines, et tout ce que l'on veut d'autre.

Prose du matin.

Cette vie est trop merveilleuse pour ne pas la vivre. Peu importe combien de temps. Peut importe ce que l'on subit. Il y aura toujours une étincelle de bonheur cachée sous un vieux livre.Moi je veux croire au doux hasard des coïncidences. Je veux croire au destin. Rien n'est fait pour rien. Tout est fait pour rien. J'aime la vie. Le printemps est mon ami, il réveille les êtres endormis. Là, il fait froid et beau, les oiseaux chantent. Rien ne va, mais tout va bien.

F. F.

Une rivière bouclée,
Retombait sur son doux visage
Et ses yeux couleur forêt
Trahissaient son petit air volage

Sa main blanche, et sa robe rouge...
Éclatante comme une fleur,
Une jeune femme qui bouge,
Ne doutant pas de son bonheur.

Des talons défiant le ciel,
Se déplaçant d'un pas rapide,
Dans un univers éternel,
Ou son orgueil restait solide.

Autaine, elle attendait son Prince,
Homme parfait qui l'apprendrait,
Et baiserait sa bouche mince.
Dès lors, elle lui appartiendrait.

mardi 11 mai 2010

Au printemps, les fleurs éclosaient,
Les enfants couraient dans les rues,
Se précipitant vers l'été,
Car le froid avait disparu.

Et l'amour toujours, revenait
Réveiller leurs esprits fragiles,
Entrainés et passionnés
Par cette lueur qui scintille.

Quelle est cette triste folie
Qui saisit leurs corps et leurs âmes,
Et soudain leur redonne vie
En remplissant leur coeur de flammes.

Ignorants, vénérants la lune
Lorsqu'ils cherchaient dans les cours d'eau,
Ou parfois au milieu des dunes,
La perfection dans quelques mots.

S'émerveillant de chaque nuit,
Trouvant par la contemplation
D'une simple étoile qui luit,
Une source d'inspiration.

J'aurais aimé les avertir
Par un simple trait de ma plume,
Pour ne pas les anéantir,
Mais déja leurs songes s'enfument.

lundi 10 mai 2010

Le vieillard.

Un pas lourd et lent,
Une démarche saccadée,
Accompagnant la fin du jour,
Soupesant le poids des années.

De ce vieil homme fatigué,
Rien ne reste que l'abandon
De tous ses souvenirs passés,
Et l'envol du papillon...

Son présent ne scintillait plus,
Mais son corps, si faible avançait,
Sans deviner où il allait..
Les merveilles avaient disparues.

La fin, doucement le berçait.
Errant, sans but, il ira loin,
Etre, sans bien, libre de rêver,
Bientôt, il ne sera plus rien.
Je me sens bien. Je suis mentalement en vacance. Le vilain petit diable qui vient causer le trouble dans mon esprit est parti à Kuala Lumpur, je crois. Et moi je nage dans les nuages, dans mon petit océan de bonheur, en profitant de la beauté des choses. De l'unicité de chaque instant. Je respire chaque parfum, et je capte le moindre rayon de soleil. J'aime l'été. J'aime la pluie, le soir, les étoiles, la nuit. Je l'aime lui, même s'il n'existe que dans mes rêves, avec son regard profond, ses yeux immensément bleus qui reflètent les orages. Il est l'incarnation de l'idéal, de la perfection, avec son petit air, si sûr de lui. Rahhh, je craque. Je craque et m'enflamme comme une allumette, alors qu'il n'existe même pas. Alors, impatiemment, j'attends le jour ou mes rêves deviendront réalité.

dimanche 9 mai 2010

Elle était simple. Sans en faire trop ni pas assez. Elle était belle, mais ne bouleversait pas l'univers. A vrai dire, elle se contentait de ce qu'elle avait. Quelques rayons de soleil à travers une fenêtre. Des sourires et de la gentillesse. Elle subissait la vie, l'aimait quelque fois. Elle cherchait un idéal, sans savoir pourquoi.. Elle avançait tranquillement sur son chemin... Qui sait où il la mènerait ? Personne. Et personne ne s'en souciait. Le monde est égoïste. Elle aurait aimé partager, entourer ses amis d'amour. Mais personne n'en voulait. C'était une perle, brillante et satinée. Pleine de mansuétude. Mais le monde lui faisait perdre son éclat. Bientôt, elle ne vibrerait plus.

dimanche 2 mai 2010

"Etendu dans la barque, je souhaitais la mort pour la première fois. Mais aussi incapable de mourir que de vivre, je comptais sur un assassin charitable. Je regrettais qu'on ne pût mourir d'ennui, ni de peine."

Le diable au corps, Radiguet