lundi 25 avril 2011

Lorsqu'on cherche du réconfort, on reçoit des coups. Merci.

dimanche 24 avril 2011

Établir des liens, croiser des idées, assembler des ressemblances, c'est ce pourquoi on est là.

jeudi 21 avril 2011

Et la pire des choses, c'est de savoir qu'on aurait pu faire mieux.

Je ne connaissais pas la pression des concours. Je ne pensais même pas qu'elle m'affecterait.. Et pourtant, je me suis trompée. Lamentablement. Je n'avais aucun enjeu.. J'aurais dû avoir au moins celui de ne pas avoir l'air ridicule. Je m'en veux. J'ai honte de moi. J'aurais pu faire mieux, je le sais, si j'avais cru en moi.. Mais pas trop.
Et puis d'un autre côté, c'est pas comme si on avait nos chances. Et pas comme si tout ce que l'on fait depuis deux ans n'a servi à rien, si ce n'est à se ramasser pitoyablement. J'aimerais être forte, j'aimerais me maitriser. J'aimerais avoir le courage de faire quelque chose,-enfin, je veux dire autre chose que me morfondre et m'apitoyer sur mon triste sort, en désirant plus que tout m'enfuir loin de tout cela- d'aller de l'avant, faire comme si de rien n'était. Arriver en pleine forme demain et gérer, pour une fois.

jeudi 14 avril 2011

Les grenouilles croassent, les poissons adorent.

mercredi 13 avril 2011

Elles marchent tout droit, main dans la main avec leur première histoire alors que moi j'avance au loin dans le brouillard. Je n'ai pas peur des lendemains, je ne suis pas soumise au Spleen ou au chagrin, non.. Seulement il ne se passe rien. Je suis chose inutile et lorsqu'on cherche à me prouver le contraire, je fuis me réfugier dans mon coin. Je me rends invisible. Je ne veux plus m'attacher, je ne veux plus que l'on s'attache à moi. Je veux me détacher. M'éparpiller, en mille miettes. Me disperser au gré du vent.

mardi 12 avril 2011

J'ai l'impression d'être passé dans un autre monde. Je me suis affranchie de tout ce qui pouvait me causer de la souffrance. Je ne vis plus qu'à travers les mots des autres, je ne vis plus que pour mon travail. Je suis une machine à engranger les connaissances. Je ne suis que l'exécutante, je suis déshumanisée parce que je ne ressens plus aucune joie ni aucune peine. Rien d'autre ne compte que cette quantité énorme de feuilles qui trônent sur mon bureau. Le temps est contre moi, je lutte pour le devancer, pour le dépasser. Mais rien n'y fait. Et en plus, paradoxe suprême :  il faut se ménager pour ne pas s'épuiser.

vendredi 8 avril 2011

Les couleurs s'emparent de la nuit, qui continuellement essaie de lutter contre elles. Moi j'aime passer au milieu de cette guerre, de ce spectacle, comme un observateur furtif, un peu discret et rêveur qui se laisse porter par chaque mot. La nuit est tellement plus belle que les matins gris, aigris par l'absence de soleil.


Je devrais peut-être m'acheter des croissants, ça adoucirait peut-être mon réveil, mon retour brutal à la réalité...

samedi 2 avril 2011

J'aimerais apprendre tellement de choses. Mais il vaut mieux être bon quelque part que moyen partout. Dommage.
Ici c'est un peu mon défouloir, mon dépotoir, mon trésor gardé par un mot de passe. Très peu de gens lisent, et au fond, peu importe. Ce qui compte c'est que j'ai quelqu'un à qui me confier. Que ce quelqu'un existe, ou qu'il s'agisse de moi, peu importe. Ecrire me fait du bien, quand je n'ai plus la force de dire. Pour cela, je choisis la voie des mots.

Je n'ai plus de voix, ni de chemin, je suis réellement désespérée, mais je puise au fond de moi la force pour laisser transparaitre l'impression que tout va plus ou moins bien. Pourtant au fond de moi les choses qu'on ne peut déjà plus appeler pensées car elles ne sont induites par aucun raisonnement, bouillonnent. Tout s'accélère et tout ralentit, mais rien ne va jamais à la bonne vitesse. J'ai le vertige, je vais bientot m'écrouler. Mais pas devant vous.