mercredi 31 août 2011

Maman crie sur le chat.

Moi j'envoie des appels désespérés.
Personne ne me répond.

J'ai cette langueur au fond du coeur.
Comme...



Une tristesse indescriptible.


Je me sens seule, perdue au début de la nuit.
Sans repère.



Je m'échappe, mais toute seule.
Je n'ai besoin de personne.
Les gens sont inutiles et je les méprise.



Mais au fond, j'ai toujours besoin de leur attention.


Mon cœur continuera de sangloter tant que je n'aurais pas trouvé de réponse à cette impossible équation.


mardi 30 août 2011

Un jour on se rend compte qu'on ne peut faire confiance à personne, même pas à soi-même. Rien ne sert de faire des plans, si notre corps nous trahit au dernier moment.



J'aimerais recommencer l'été. Aller danser, vivre, courir sur la plage. J'ai eu droit à un échantillon de trois jours, un avant gout de joie, un condensé de bonheur. J'aurais aimé que cela dure. Mais voilà tout le paradoxe, si cela avait duré, cela n'aurait pas été si plaisant.

Avis aux amateurs, l'été prochain sera terrible. Ames sensibles s'abstenir.

dimanche 28 août 2011

Les jours passent mais pas le chagrin.



mardi 16 août 2011

Cette fatigue empreinte de tristesse. Quand les forces nous abandonnent et que même notre volonté ne tient qu'à un fil. J'ai besoin de quelqu'un à qui parler, besoin d'exprimer ma peine, de déballer des banalités. Et surtout, qu'on me foute la paix.

Apportez-moi un peu de soutient, au lieu de m'envoyer des coups injustes. Je suis misérable, ne l'avez-vous pas encore compris ? Alors pourquoi s'acharner sur moi? J'ai l'impression de lutter continuellement contre un ouragan. Je me débats dans la tempête, sans cesse. Je n'ai plus de souffle, plus d'espoir, mais je ne peux pas abandonner. Je n'ai même pas le courage de crier... A quoi bon de toute façon ? Ca passera..

Dans tout ce que je fais, je mets beaucoup de cœur, et chaque coup que je reçois s'enfonce profondément dans celui-ci. Il ne saigne plus, il explose. Je ne veux plus rien entendre. Chaque mot m'apporte des maux.

Je veux disparaitre, et pouvoir pleurer sans me sentir faible. Je voudrais que personne ne voie ces mots et que personne ne m'en reparle. Je veux qu'on m'oublie. Je ne veux plus exister, c'est une tache trop difficile pour moi. Je prends tout à cœur et trop sur moi.


Et surtout, SURTOUT, ne me demandez pas "Pourquoi ?".


dimanche 14 août 2011

Tristes Tropiques, Claude Levy-Strauss

"Pas plus que l’individu n’est seul dans le groupe et que chaque société n’est seule parmi les autres, l’homme n’est seul dans l’univers. Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur ; tant que nous serons là et qu’il existera un monde — cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter : suspendre la marche, retenir l’impulsion qui l’astreint à obturer l’une après l’autre les fissures ouvertes au mur de la nécessité et à parachever son œuvre en même temps qu’il clôt sa prison ; cette faveur que toute société convoite, quels que soient ses croyances, son régime politique et son niveau de civilisation ; où elle place son loisir, son plaisir, son repos et sa liberté ; chance, vitale pour la vie, de se déprendre et qui consiste — adieu sauvages ! adieu voyages ! — pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d’interrompre son labeur de ruche, à saisir l’essence de ce qu’elle fut et continue d’être, en deçà de la pensée et au-delà de la société : dans la contemplation d’un minéral plus beau que toutes nos œuvres ; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au creux d’un lis ; ou dans le clin d’œil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat."

lundi 8 août 2011

La sérénité pourrait donc être un état permanent et non éphémère ?


Plus j'avance dans l'avenir, plus je me tourne vers le passé. En vieillissant, je retourne aux origines du monde. Lentement.

Je la touche du doigt, cette certitude.

mercredi 3 août 2011

Il fallait choisir un camp. J'ai choisi le mien. Je ne veux pas être fainéante ou stupide, je veux que chaque minute me soit profitable, que chaque action m'enivre. Je ne veux pas me laisser aller, je veux m'élever. Et je garde espoir, car même si nous sommes en minorité, nous ne sommes pas moins là.

Pour la multitude,  je serais cette fille bizarre, distante, aux effusions de joie éphémères. Tant pis s'ils ne comprennent pas.

"Tu seras solitaire parce que la culture est aussi une prison." [Aldous Huxley]

Tout le monde part et moi je reste. Les nouveaux horizons je les découvre en rêve, les endroits paradisiaques je les visite ou détour d'une phrase, les lieux merveilleux ne sont pas ailleurs que dans ma tête ; et ne croyez pas que j'en jase.
Le clin d'œil d'un chat.

lundi 1 août 2011

1 Aout 2011

Plus de la moitié de l'année est passée, et avec elle, j'ai vécu de fabuleux jours à vos côtés. A défaut de pouvoir vous souhaiter à tous une bonne année puisque celle-ci est déjà bien entamée, je ne peux qu'espérer que les derniers mois de 2011 vous apporteront joie, bonheur et succès.
 
Je crois que le film Les chansons d'amour de C.Honoré, m'a plus marquée que ce que je ne le pensais. Un peu comme Hero avec Jet Li. Je n'ai pas supporté que le beau brun finisse avec la petite blonde, même si ce n'était qu'au début. A ma façon, j'ai inventé une autre fin.