jeudi 15 avril 2010

Tavasz

Pourquoi, pourquoi, cette peur terrible au fond de moi ? Comme un grand vide dans mon âme. Un rien dont tout dépend. Une attente, une envie. La crainte de ne pas être à la hauteur. Et puis ses airs de petit ourson made in Haribo, vous savez les bonbons colorés, mais avec un sourire en plus. Une voie calme et posée à mettre sur un visage. Oublier tout. Souffler et envoyer valser toute l'appréhension paralysante et voguer au gré des joies du printemps qui déjà nous fait penser à l'été. Lâcher prise. Écouter les oiseaux. Se perdre dans son regard infini qui s'étend jusque dans nos rêves. Relever le défi, aller jusqu'au bout. Aimer le moment présent, sans se soucier de rien. Courir dans ses pensées. Être ailleurs tout en étant ici. Rêver de ce qu'on a pas, connaitre ce que l'on ignore. Frissonner en le voyant, se sentir libre pourtant. Marcher dans l'herbe, comme on voltige dans les airs. Ne jamais s'arrêter.

vendredi 9 avril 2010

Dans mes rêves, je crois que je crois encore au prince charmant. A celui qui te prend et t'emmène au delà des temps. Avec des regards si tendres et si doux, irrésistibles. Celui qui toque à ta porte un après-midi nuageux et qui met du bonheur dans ta vie. Celui à qui tu penses tout le temps, celui qui te manque dès qu'il s'en va. Celui qui te comprend par le biais d'un simple regard. Celui que tu connais par cœur et avec qui tu aimerais passer l'éternité.

samedi 27 mars 2010


Il me reste exactement 8 euros 16, une demie bouteille de Martini, un cinquième de bouteille de Get 27, un peu de Pisang Abon, un saladier de chips, et un bol de cacahouètes pour finir la semaine. C'est pour comme si c'était une catastrophe, c'est juste le début du bonheur.  :D

[ "Ca mousse entre toi & moi." ]

dimanche 21 mars 2010


"Il sombrait dans les ténèbres. Et au moment où il le sut, il cessa de le savoir."
[Martin Eden -Jack London]

Son monde était gris et lui, il avait les cheveux noir comme un corbeau. Elle ne voyait plus les étoiles, il ne pouvait plus sourire. Tout deux, perdus dans le désert de leurs existences. Un espace dans lequel la multitude qui les séparait ne semblait pas vouloir entrer. Seuls malgré la foule, ressassant leur misère, deux âmes ternes et accablées. Sans se parler, elles avaient compris qu'elles auraient pu mélanger leur tristesse. Mais notre jeu à nous, c'était faire croire qu'on n'avait pas compris. Seuls et sans lumière le chagrin nous dévorait.  Et plus, le silence régnait, plus le rêve se dissipait et l'affliction disparaissait..

dimanche 14 mars 2010

Fragilité. Les larmes brulent mes joues.

Ca c'est ce que je ne voulais pas. Ca c'était ce que je ne voulais surtout pas. Je suis une fille bizarre. J'en ai marre d'être triste. J'en ai marre d'être seule. Tout le monde m'abandonne. Je m'abandonne toute seule.

"Il faisait nuit encor, l'ombre régnait en vain.". 


Le temps passe et bientôt j'aurais dix-huit ans. On nous fait croire qu'à dix-huit ans on est libre, qu'a dix-huit on est grand. Qu'à dix-huit ans tout change et qu'on a plus besoin de nos parents. Moi j'aurais dix-huit, mais ça ne changera rien.  Je serais toujours aussi mal et je ne saurais pas pourquoi cette tristesse me déchire. Pourquoi j'ai tant besoin des autres, pourquoi je suis si souvent déçue. Je veux de la couleur. Mais je crois qu'il faudra se résigner à ne plus voir le monde tel qu'il est, ou du moins à s'efforcer de faire semblant.. En fait, j'ai l'impression qu'à dix-huit ans, je vais tomber et me briser comme une vulgaire poupée. Et le cauchemar sera terminé.

vendredi 12 mars 2010



J'ai oublié ma tête à Aix, mais mon cœur, lui, est resté ici.


mardi 9 mars 2010

Sentir le rien, le vide, le néant, s'étendre et s'épandre : s'éprendre de nous. Envoyer valser de travers notre cœur, contre un mur ou ailleurs, et rester droit et fier, comme si rien n'allait de travers, comme s'il n'y avait pas d'indifférence. Le monde, lui; continue de vivre et de tourner, de chavirer et de valdinguer Atteindre la spirale, se joindre au chant du monde. Je pourrais remplir mes jours et mes nuits, peupler l'univers de quelques bruits, des rêves charmants sans prétention, et employer mon existence à les rattraper. Je pourrais franchir des murailles, aller au bout du monde et découvrir ce qui me retient là, mais les déserts m'encerclent, m'entourent. A la fois bourreau et victime, je me prosterne. Mon ultime maitre : le rien.

lundi 8 mars 2010

Se perdre au creu des mots.


Remplir des pages de vert et de bleu, éclabousser les éclats de nos pensées, faire du monde un jeu.


"Je crains votre silence, et non pas vos injures ;
Et mon coeur, soulevant mille secrets témoins,
M'en dira autant plus que vous m'en direz moins."
[Andromaque - Jean Racine, IV. 5]


Il pensait avoir tout gagné et mériter sa place ici.  Il était fier de ses idées, il croyait avoir tout compris. Notre monde aurait dû tourner autour de lui ; On le savait, mais on n'en avait pas envie.

mardi 23 février 2010



Il y a des soirs ou on aimerait faire autre chose que de la géo, des soirs, ou la vie est tendre et douce, et pourtant on ne sait pas pourquoi. Des soirs ou les feuilles inondent notre bureau, et des soirs où l'on a tant de choses à faire. Tellement de choses à faire qu'on se demande pourquoi le temps passe si vite, tellement de choses à faire, en fait, qu'on aimerait se transformer en papillon et passer sa nuit à se cogner contre une fenêtre.




dimanche 21 février 2010

Une pause s'impose.



 Avoir vécu à mille à l'heure, éprouvé des sentiments de dingues. Et n'avoir rien vu venir. Aimer et sourire, en l'espace de quelques heures. Croiser des gens, des mondes qui se baladent, chacun avec ses infinies possibilités. Se bousculer, crier, mais aussi éclater de rire, chanter, danser et partager. Etre jeunes et cons, être jeunes et fous. On ne prend pas assez le temps de dire que tout va bien, que le monde est beau, qu'il est coloré. On ne prend pas assez le temps d'aimer. De fermer des yeux et de souffler. Les meilleurs seront toujours là, les Pokémons aussi. Ils font parti de ma vie. 

Demain, tout changera, le monde s'effondrera surement, mais pour l'instant y a toujours un happy end à la fin des mauvais films américains. Alors, demain on s'en fout. 



jeudi 11 février 2010

Pourquoi faut-il que le seul jour où je sors de chez moi, il se mette à neiger ? Les gens sont désagréables, et mon unique biscuit s'est écrabouillé dans ma poche. Mes cheveux ont fait mumuse avec l'électricité toute la journée et moi j'ai bataillé, sans succès pour leur redonner un aspect convenable. Heureusement qui dit neige, dit père Noël et qui dit père Noël dit cadeaux. Moi, j'ai reçu, dans la boite aux lettres, pas dans la cheminée, (je n'en ai pas) les merveilleux bouquins que j'avais commandé, et que je suis censée lire pour un futur proche, pas pour mon plaisir non ; pour le DS de français. Moralité : pour ne pas passer une journée exécrable, il vaut mieux ne pas sortir de chez soi et DORMIR.

jeudi 4 février 2010

La fin du monde dans une goutte d'eau.



Un équilibre précaire, quelque chose qui ne tient qu'a un fil. Comptant tous les uns sur les autres, s'entraidant, et s'appréciant même si l'on ne se connait pas. L'illusion d'un autre monde qui défit et qui froisse la réalité. Laisser libre cours à son imagination, alors que ses yeux me transpercent même s'ils ne me regardent même pas. Il était si touchant avec ses manières d'enfant gâté. Se parant de milles attraits pour cacher la fragilité de son être, il voulait faire comme les autres ; il ne se rendait pas compte qu'ainsi il devenait lui-même. Et moi derrière tous ses faux-semblants, ses vestes à capuche, ses pantalons trop larges, et ses T-shirt soigneusement assortis à ses baskets, je voyais la fin du monde. Il n'existe pas de barrières plus infranchissables que celle qui séparent deux êtres se trouvant à deux mètres l'un de l'autre.