Je ne connaissais pas la pression des concours. Je ne pensais même pas qu'elle m'affecterait.. Et pourtant, je me suis trompée. Lamentablement. Je n'avais aucun enjeu.. J'aurais dû avoir au moins celui de ne pas avoir l'air ridicule. Je m'en veux. J'ai honte de moi. J'aurais pu faire mieux, je le sais, si j'avais cru en moi.. Mais pas trop.
Et puis d'un autre côté, c'est pas comme si on avait nos chances. Et pas comme si tout ce que l'on fait depuis deux ans n'a servi à rien, si ce n'est à se ramasser pitoyablement. J'aimerais être forte, j'aimerais me maitriser. J'aimerais avoir le courage de faire quelque chose,-enfin, je veux dire autre chose que me morfondre et m'apitoyer sur mon triste sort, en désirant plus que tout m'enfuir loin de tout cela- d'aller de l'avant, faire comme si de rien n'était. Arriver en pleine forme demain et gérer, pour une fois.
jeudi 21 avril 2011
jeudi 14 avril 2011
mercredi 13 avril 2011
Elles marchent tout droit, main dans la main avec leur première histoire alors que moi j'avance au loin dans le brouillard. Je n'ai pas peur des lendemains, je ne suis pas soumise au Spleen ou au chagrin, non.. Seulement il ne se passe rien. Je suis chose inutile et lorsqu'on cherche à me prouver le contraire, je fuis me réfugier dans mon coin. Je me rends invisible. Je ne veux plus m'attacher, je ne veux plus que l'on s'attache à moi. Je veux me détacher. M'éparpiller, en mille miettes. Me disperser au gré du vent.
mardi 12 avril 2011
J'ai l'impression d'être passé dans un autre monde. Je me suis affranchie de tout ce qui pouvait me causer de la souffrance. Je ne vis plus qu'à travers les mots des autres, je ne vis plus que pour mon travail. Je suis une machine à engranger les connaissances. Je ne suis que l'exécutante, je suis déshumanisée parce que je ne ressens plus aucune joie ni aucune peine. Rien d'autre ne compte que cette quantité énorme de feuilles qui trônent sur mon bureau. Le temps est contre moi, je lutte pour le devancer, pour le dépasser. Mais rien n'y fait. Et en plus, paradoxe suprême : il faut se ménager pour ne pas s'épuiser.
vendredi 8 avril 2011
Les couleurs s'emparent de la nuit, qui continuellement essaie de lutter contre elles. Moi j'aime passer au milieu de cette guerre, de ce spectacle, comme un observateur furtif, un peu discret et rêveur qui se laisse porter par chaque mot. La nuit est tellement plus belle que les matins gris, aigris par l'absence de soleil.
Je devrais peut-être m'acheter des croissants, ça adoucirait peut-être mon réveil, mon retour brutal à la réalité...
Je devrais peut-être m'acheter des croissants, ça adoucirait peut-être mon réveil, mon retour brutal à la réalité...
Inventaire
Petits bouts d'invention
samedi 2 avril 2011
Ici c'est un peu mon défouloir, mon dépotoir, mon trésor gardé par un mot de passe. Très peu de gens lisent, et au fond, peu importe. Ce qui compte c'est que j'ai quelqu'un à qui me confier. Que ce quelqu'un existe, ou qu'il s'agisse de moi, peu importe. Ecrire me fait du bien, quand je n'ai plus la force de dire. Pour cela, je choisis la voie des mots.
Je n'ai plus de voix, ni de chemin, je suis réellement désespérée, mais je puise au fond de moi la force pour laisser transparaitre l'impression que tout va plus ou moins bien. Pourtant au fond de moi les choses qu'on ne peut déjà plus appeler pensées car elles ne sont induites par aucun raisonnement, bouillonnent. Tout s'accélère et tout ralentit, mais rien ne va jamais à la bonne vitesse. J'ai le vertige, je vais bientot m'écrouler. Mais pas devant vous.
Je n'ai plus de voix, ni de chemin, je suis réellement désespérée, mais je puise au fond de moi la force pour laisser transparaitre l'impression que tout va plus ou moins bien. Pourtant au fond de moi les choses qu'on ne peut déjà plus appeler pensées car elles ne sont induites par aucun raisonnement, bouillonnent. Tout s'accélère et tout ralentit, mais rien ne va jamais à la bonne vitesse. J'ai le vertige, je vais bientot m'écrouler. Mais pas devant vous.
jeudi 31 mars 2011
Cher inconnu,
J'aimerais avoir le cran de te dire que tu ressembles fortement à l'ombre qui hante mes rêves
J'ai beau ouvrir les yeux, ton image, sans cesse m'obsède, ton reflet m'achève.
Chère ame,
Parfois, le soir quand il est tard, j'aperçois la lune qui me donne espoir
Mais je n'ai pas le courage, de te dire ce qu'il m'est permis d'entrevoir
Je te voyais souvent et sans trève pendant milles nuits,
Je ne savais rien de toi, mais tu me faisais oublier mon ennui.
J'aimerais avoir le cran de te dire que tu ressembles fortement à l'ombre qui hante mes rêves
J'ai beau ouvrir les yeux, ton image, sans cesse m'obsède, ton reflet m'achève.
Chère ame,
Parfois, le soir quand il est tard, j'aperçois la lune qui me donne espoir
Mais je n'ai pas le courage, de te dire ce qu'il m'est permis d'entrevoir
Je te voyais souvent et sans trève pendant milles nuits,
Je ne savais rien de toi, mais tu me faisais oublier mon ennui.
Exprimons nous en peu de mots pour ne pas lasser notre public (inexistant) [alors que mes feuilles de convocation à l'ENS cherchent à finir leur vie dans ma poubelle ; chacun son truc].
Alors voilà, aujourd'hui, j'ai vu le prince charmant, en rêve forcément.
Ma porte est maudite, gare à celui qui compte obtenir un baiser. Mais lui n'en demandait pas ; il était charmeur et charmant, calme et doux, sans être merveilleusement beau, il l'était à sa façon, simplement et sans artifice. Et moi, bien sur, j'aimerais seulement qu'il existe (ailleurs que dans un rêve).
Et en plus j'suis "une fille prolifique".
Alors voilà, aujourd'hui, j'ai vu le prince charmant, en rêve forcément.
Ma porte est maudite, gare à celui qui compte obtenir un baiser. Mais lui n'en demandait pas ; il était charmeur et charmant, calme et doux, sans être merveilleusement beau, il l'était à sa façon, simplement et sans artifice. Et moi, bien sur, j'aimerais seulement qu'il existe (ailleurs que dans un rêve).
Et en plus j'suis "une fille prolifique".
Inventaire
Morceaux de rêves
mardi 29 mars 2011
Ressentir la plénitude de notre existence lorsque la nature revit et que notre cœur bat à l'unisson avec sa force qui grandit.
Inventaire
Petits bouts d'invention
dimanche 27 mars 2011
Cette impression de vide lorsqu'une histoire s'achève, comme si, pour laisser place à pluie, on avait éteint le soleil.
Inventaire
Petits bouts d'invention
lundi 21 mars 2011
Si j'écris aujourd'hui, c'est surement pas pour chanter la joie du printemps qui revient. Je vais si mal, et je ne sais tellement pas à qui le dire. Je sais qu'il y a des gens là, tout autour de moi. Mais j'ai tellement pas confiance en moi. J'ai l'impression d'être de trop partout ou je vais. D'être un élément négligeable et embêtant. J'aimerais me faire si petite qu'on ne me verrait plus. Je veux être absente, invisible puisque je suis déjà inutile. Rien de ce que je peux apporter au monde n'est positif. Je préfère me taire pour n'ennuyer personne, mais alors c'est moi que j'ennuie. J'ai l'impression que personne ne peut m'écouter, me comprendre. Il suffirait que je croie en moi pour que tout aille mieux. Mais je ne crois plus en rien. Même l'idée d'un demain m'effraye. Je n'ai personne chez qui aller frapper. Je n'ai plus de morale. Je ne suis plus rien. Et il vaut mieux s'arrêter là.
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