vendredi 25 février 2011

J'ai comme l'impression de planer au dessus de ma vie. Je ne sais pas c'est étrange, moi-même je ne comprends pas. Tout va trop bien, je suis moi, et je sais où je vais et ce que je veux. C'est tellement différent de ce que j'ai pu être auparavant... Je me sens si bien.. Et pourtant dieu sait ce que j'aurais pu penser dans une situation pareille. Ma seule inquiétude est l'incertitude qui fait qu'aujourd'hui ne sera pas demain. Tout va trop bien.

jeudi 17 février 2011

Il.

Enfant égaré, face aux couloirs de la mort,
Tu portes en toi toutes les misères du monde
Et ne vois pas la beauté dont la terre abonde
Malgré tes beaux sanglots chargés de reflets d'or.

Pauvre âme perdue, je voudrais qu'on te réponde
De ne pas faire de mal au malheureux corps
Qui te sert de prison le soir quand tu t'endors
Avec des idées noires plein ta tête blonde.

Mais la vie t'était tellement insupportable
Qu'il n'y avait rien pour te la rendre agréable.
Du jour au lendemain, on ne vit plus tes larmes.

Que serais-tu devenu? Amoureux errant?
Vagabond solitaire ou rêveur triomphant ?
Je vis seule sans arme, privée de tes charmes.

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Si tu savais combien je tiens à toi mon cher
Pour toi mon amour, je remuerais ciel et terre
J'enverrais tous les Dieux, même Orphée, en Enfer
Rien que pour toi mon ange, rien que pour te plaire.


Je pourrais bouleverser les lois, tout refaire,
Pour toi mon cœur, je changerais la mer en air,
J’inverserais  même le cours des rivières
Rien que pour voir dans tes yeux la vie à l’envers.

Mon cher amour sans toi j’erre dans le désert.
Dans tes bras, sans peur,  j’éteindrais la lumière,
Et dans la nuit, j’oublierais toutes mes misères.

Toi, qui ne le sais pas, tu es mon univers.
Et mon être se nourrit de tes doux mystères...
Si tu savais combien je t’aime et j’espère.

mardi 8 février 2011

"But it wouldn't be my world without you in it."

lundi 7 février 2011

Partir en Espagne, en un claquement de doigts, en un battement de cil. Fermer les yeux et basculer dans l'autre monde, celui des ténèbres aveuglantes, là où on vit la nuit, là où on rêve, là où tout est possible.Mais il ne faut pas oublier que même la réalité nous réserve bien des surprises...

vendredi 4 février 2011

Journée tellement pathétique que cela mérite d'être noté.


Solitude, obscurité, Canon en ré m de Pachelbel, couronnées par gouttes de pluie et grosses flaques.

lundi 17 janvier 2011

Y avait un froid entre nous, et pas qu'au figuré. 
A chaque fois que je le croisais, je me gelais.
Même lorsqu'il faisait beau.

Comme un poisson dans l'eau

Sa tête tanguait comme les flots d'un océan. Les idées s'y bousculaient comme des bienséantes vagues, et dans ses rêves nageaient mille images. Elle n'était plus très sûre de rien et la froideur de l'eau se mélangeait à la couleur trouble de ses mots. Enfant au doux visage, elle ne voulait pas écrire de romans ni s'envoler dans les nuages. Pourtant, parfois dans ses songes de vagues illusions bordaient son rivage et des torrents de croyances se déversaient dans son âme trop sage. En réalité, elle aurait aimé vivre dans un bocal, loin des tempêtes et des orages, éclabousser quelquefois le carrelage et se contenter de quelques mirages pour réaliser de somptueux et magnifiques ouvrages.

dimanche 2 janvier 2011

2011 (déjà..), commence plutôt bien.

Ecouter du Vénus en faisant une dissert' de français sur Le Mauvais moine, non c'est pas raisonnable. Mais qu'est ce que c'est bon.

mardi 28 décembre 2010


Elle était belle. Il était beau. Toute de rouge vêtue, écoutant la radio. Lui, à moitié endormi, chantant les notes dans sa tête, et repassant tous ses nota bene de la journée. C'étaient deux jeunes incompris, comme on en croise souvent dans la vie. Des héros simples, de tous les jours. Des bons à rien, des idiots qui n'étaient plus bons à rien ; forcément, ils écoutaient la radio. Des jeunes, des délinquants, sans but apparent, incompréhensibles et incompris comme le sont souvent les maudits amants. Ils dansaient tout deux sur leur folle planète qui n'appartenaient qu'à eux ; parce qu'il faut bien avoir un endroit à soi, un endroit où l'on peut rêver, un endroit sans loi où l'on peut s'aimer. 

Oui, je sais, je devrais aller me coucher. Mais non, je n'en ai pas envie.

samedi 25 décembre 2010

J'aimerais écrire des mots doux sous ma fenêtre en espérant que le vent les emportera au loin vers quelqu'un qui sera capable de les saisir au vol. Pour l'instant, je laisse l'encre couler comme une rivière, comme le sang dans nos veines. J'ai mal, et dans mon cœur se bousculent tant de peines, et je ne comprends pas pourquoi. J'aimerais être forte, supporter et ne rien dire, mais je suis faible et j'ai besoin de changer d'air.

Ca faisait longtemps que le froid ne m'avait pas tenu compagnie.

"Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser. L'amour a cela de commun avec les scrupules, qu'il s'aigrit par les réflexions et les retours que l'on fait pour s'en délivrer. Il faut, s'il se peut, ne point songer à sa passion pour l'affaiblir." La Bruyère, Du Coeur, 38

Maintenant je LA comprends mieux.

vendredi 24 décembre 2010

Faire de ce jour, un jour spécial.
J'aimerais leur dire à tous à quel point je les aime mais je ne trouve pas les mots.
La vie devient de plus en plus compliquée, on n'ose plus montrer son affection.
L'important est son existence.

mercredi 15 décembre 2010



Aujourd'hui repas de Noël au lycée, célébrant la fin de la torture du concours blanc. L'histoire est passée et moi j'ai laissé un petit bout de moi, un part infime de mon être dans toutes ces copies qui m'ont demandé tant de travail et d'investissement. C'est toujours étrange de voir la pression retomber et de se dire qu'on a rien à réviser pour le lendemain, que notre vie est vide sans révision, qu'on a aucun but urgent, qu'on peut prendre le temps de le voir passer. Moi, je vois surtout que les pompiers sont venus tout à l'heure pour vendre leur calendrier et que je dois me défaire de cette année 2010 qui m'était si chère pour plonger dans un tunnel mystérieux et sans fond que représente 2011. C'est dans une vingtaine de jours à peine, et je n'ai toujours pas couvert mon sapin de guirlandes.

Ne brise pas l'instant, ne brise pas le silence, parce que c'est dans la compréhension mutuelle de nos regards que réside la perfection de l'éternelle réalité.

2010, voilà que tu t'achèves. Peu à peu tu avances vers ta fin. Les jours passent lentement, gaiement ou tristement, mais toi tu es condamnée et tu ne dis rien. C'est là le caractère du temps que d'avancer toujours sans jamais se retourner, sans regretter, calme et invisible, il nous surpasse tous par son éternité.

Moi j'ai envie de te dire, que j'ai peur de te quitter, de te voir t'achever, même si au fond tu n'es qu'une association de chiffres qui n'a aucune autre réalité que celle qu'on t'a donnée. Tu es passée si vite, et tu disparais déjà... J'ai peur du temps qui s'emballe, qui nous laisse plus le temps de vivre, j'ai peur de ce qu'il y a après toi. Dans ma vie, je n'ai jamais fait trop attention au changement d'année, c'était toujours un passage obligé entre décembre et janvier, mais rien de plus. Il n'y avait pas d'enjeux, je savais de quoi l'avenir serait fait et il me suffisait d'avancer linéairement, de suivre le chemin. Mais aujourd'hui, nescio non faciam. Ma vie est si bien, je ne voudrais pas que les choses changent. Je veux que tout reste figé indéfiniment, que rien ne vienne perturber cet équilibre que je sais fragile. Mais cela est inévitable et c'est aussi l'intérêt de la vie que d'être surpris alors que l'on s'y attend le moins. Alors j'attends, et je continue à marcher dans les pas qui devraient être les miens, je prends ce que l'on me donne et refuse ce que je ne puis accepter, peu importe où l'on va, il y a toujours un jour où on verra bien.