dimanche 22 mars 2015
Essayer de ne pas se montrer inférieur à ceux que l'on méprise. Contenir sa rage, même si cela parait impossible.
Inventaire
Citations,
Déclaration de haine,
Fragments d'émotion
jeudi 19 mars 2015
Rattraper mon retard sur la vie.
J'ai envie de musique, de lecture au soleil, d'éclats de rire, de chants, de danse, d'éclaboussements. Summer is coming.
Bad girl - Arnaud Khayadjanian's
J'ai envie de musique, de lecture au soleil, d'éclats de rire, de chants, de danse, d'éclaboussements. Summer is coming.
Bad girl - Arnaud Khayadjanian's
Inventaire
Fragments d'émotion
jeudi 5 mars 2015
Les paysages hongrois font vraiment penser à notre conception de l'Europe de l'Est, celle véhiculée par les films et les livres d'Histoire. A chaque fois que j'y mets les pieds, j'ai l'impression de faire un voyage dans le passé et de me retrouver au milieu du XXe siècle, tout y est si vieux, si lent... Et ce n'est pas pour me déplaire. Les gens y sont moins pressés, plus authentiques. Sans même parler leur langue, j'ai pu comprendre le langage universel de l'amour.
Inventaire
Chroniques d'une voyageuse
Pendant mon voyage, on m'a demandé quel type de médecin je voudrais être... Un peu fatiguée, et alcoolisée, j'ai répondu "a soul doctor".Oui, un médecin de l'âme. Par là, je n'entendais pas psychiatre, comme mes interlocuteurs l'ont compris, mais quelque chose de plus profond, de plus mystique. J'aurai aimé pouvoir pousser la porte de chacun et en évacuer la peine.
mardi 3 mars 2015
Sortir d'un long hiver de l'esprit.... un peu trop tard.
Paradoxalement, c'est en partant que j'ai pu mieux revenir.
Autriche-Hongrie, Vienne. Ski. Agrégation. 2015.
Paradoxalement, c'est en partant que j'ai pu mieux revenir.
Autriche-Hongrie, Vienne. Ski. Agrégation. 2015.
Inventaire
Chroniques d'une voyageuse,
Citations,
Fragments d'émotion
mercredi 28 janvier 2015
Le Temps, cet intrépide voyageur, passe, mais moi, je suis toujours et inlassablement moi. Depuis quelque temps, je me passionne pour le passé ou pour le dire plus exactement, pour mon passé. J'ai toujours préféré le passé, certain et sûr, à l'avenir ; on peut connaitre le passé, on peut l'apprendre et réussir à le maîtriser. L'avenir est instable, inquiétant, il demande sans cesse de s'adapter, aux bonnes comme aux mauvaises surprises.
Aujourd'hui, et depuis quelques temps déjà, je m'interroge. Ai-je vieilli ? Cette interrogation m'a rendue nostalgique... Mon visage, mes dents, mon corps ne me semblaient plus familier. J'étais devenue une étrangère à moi-même, je ne me reconnaissais pas. Je ne sais à quoi est dû cela car en vérité, je n'ai pas changé. Je me reconnais toujours dans mes mots, mais je déplore que ceux-ci se fassent plus rares. Mes études de littérature ont complètement anéanti mon imagination et mes envies d'écrire : je ne suis pas à la hauteur, je le sais... Mais est-ce une raison valable pour arrêter ? Ai-je besoin d'être reconnue pour écrire ? Non. Au fond, j'ai toujours écrit pour moi même, pour avoir la satisfaction d'avoir fait quelque chose de beau, et j'entends par là, quelque chose qui me plaise à moi et à moi seule, quelque chose qui me donne l'impression de ne pas être la dernière des empotées.
Pourquoi n'écris-je plus ? Il me semble que c'est parce que je manque de solitude. Le monde a changé. La révolution numérique a pris possession de nos vies, les écrans sont partout, nous nous perdons dans ce monde virtuel, si séduisant, dans lequel, peu importe l'heure, quelqu'un peut nous parler. Peut-être aussi, ai-je su mieux m'entourer, peut-être ne suis-je plus aussi seule que ce que je l'ai été. Peut-être ai-je moins de problème et peut-être suis-je plus heureuse ? Peut-être aussi fais-je tout pour ne plus penser, pour oublier je ne sais qui ou je ne sais quoi ? A vrai dire, je n'en sais rien et je n'en suis réduite qu'à de vaines conjectures.
Sans transition.
J'ai revu des photos de moi, datant de 2007-2008. J'étais si jeune, si belle et je n'en avais absolument pas conscience. A cette époque-là, je doutais de moi, j'étais timide et triste. J'étais une inconnue pour la plupart des gens que je côtoyais. Intérieurement, je les détestais car ils ne s'intéressaient pas à moi, mais le problème venait de moi. Comment parler à quelqu'un qui ne dit rien ? J'étais si mal et pourtant j'avais tout pour être si bien... Un physique de rêve que je camouflais sous des pantalons trop larges et des sweat XXL pour faire oublier ma sensibilité. Maintenant, quelques années plus tard et quelques (dizaines de) kilos en plus, je me sens incomparablement mieux qu'à l'adolescence car j'ai (enfin) confiance en moi.
Amandine restera toujours Amandine même si elle regarde parfois d'un regard mi-amusé mi-surpris certaines photos, certains écrits, relevant par-ci, par-là quelques fautes de goûts et/ou d'orthographe. Je ne me renie pas.
Inventaire
Fragments d'émotion,
Prise de conscience philosophique
jeudi 15 janvier 2015
"Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier.
En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n’atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d’un souffle de vent dans la cime d’un arbre, je me dépêche de m’emparer de ma victime.
Qu’ai-je alors entre mes bras ?
Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur."
(Stig Dagerman)
En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n’atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d’un souffle de vent dans la cime d’un arbre, je me dépêche de m’emparer de ma victime.
Qu’ai-je alors entre mes bras ?
Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur."
(Stig Dagerman)
mardi 23 décembre 2014
Toi mon amie, ma confidente, celle à qui je racontais tout, mes joies comme mes peines. Toi que j'écoutais te plaindre de ton copain, puis de ton ex. Toi qui me demandais des conseils. Toi qui critiquais les gens et qui me faisait rire. Toi qui m'a fait découvrir des séries. Toi avec qui je faisais les magasins. Toi qui achetais tout le temps les mêmes choses que moi, car même si nous étions fondamentalement différentes nous avions les mêmes goûts. Toi mon amie, ma confidente, oui je t'en veux. Tu pourrais crever, je ne ferais pas un pas vers toi.
I'm done, sale égoïste.
Je me sens délaissée de tous. J'ai un copain qui ne m'écrit jamais. Une meilleure amie invisible. Les seuls gens qui viennent me voir cherchent à baiser.
Inventaire
Déclaration de haine
“Men always say that as the defining compliment, don’t they? She’s a cool girl. Being the Cool Girl means I am a hot, brilliant, funny woman who adores football, poker, dirty jokes, and burping, who plays video games, drinks cheap beer, loves threesomes and anal sex, and jams hot dogs and hamburgers into her mouth like she’s hosting the world’s biggest culinary gang bang while somehow maintaining a size 2, because Cool Girls are above all hot. Hot and understanding. Cool Girls never get angry; they only smile in a chagrined, loving manner and let their men do whatever they want. Go ahead, shit on me, I don’t mind, I’m the Cool Girl.
Men actually think this girl exists. Maybe they’re fooled because so many women are willing to pretend to be this girl. For a long time Cool Girl offended me. I used to see men – friends, coworkers, strangers – giddy over these awful pretender women, and I’d want to sit these men down and calmly say: You are not dating a woman, you are dating a woman who has watched too many movies written by socially awkward men who’d like to believe that this kind of woman exists and might kiss them. I’d want to grab the poor guy by his lapels or messenger bag and say: The bitch doesn’t really love chili dogs that much – no one loves chili dogs that much! And the Cool Girls are even more pathetic: They’re not even pretending to be the woman they want to be, they’re pretending to be the woman a man wants them to be. Oh, and if you’re not a Cool Girl, I beg you not to believe that your man doesn’t want the Cool Girl. It may be a slightly different version – maybe he’s a vegetarian, so Cool Girl loves seitan and is great with dogs; or maybe he’s a hipster artist, so Cool Girl is a tattooed, bespectacled nerd who loves comics. There are variations to the window dressing, but believe me, he wants Cool Girl, who is basically the girl who likes every fucking thing he likes and doesn’t ever complain. (How do you know you’re not Cool Girl? Because he says things like: “I like strong women.” If he says that to you, he will at some point fuck someone else. Because “I like strong women” is code for “I hate strong women.”)”
GONE GIRL.
samedi 20 décembre 2014
Faut-il parler ? Faut-il se taire?
Je comprends tellement l'expression : "il ne me reste que mes yeux pour pleurer".
Ce que je veux ne peut pas s'acheter. Ce que je veux est inaccessible. Ce que je veux est impossible. Personne ne m'aime. C'est comme si je n'existais pas. Et je ne sais plus quoi faire pour qu'on m'aime et qu'on me donne l'impression d'exister.
Le Temps passe et on sera bientôt à la fin de nos vies. Le Temps passe et nous passons notre temps à le perdre.
Quel est l'intérêt de cette vie ? Attendre seule la mort pendant des heures et des heures ? Quel est l'intérêt de cette vie si on ne peut rien partager ? Si personne ne montre d'intérêt pour notre personne. Un cri qui résonne éternellement dans le silence. Aucune main, aucune épaule. Le froid qui dure depuis des années.
Parfois j'ai "l'impression de vivre" mais ce n'est qu'une impression.
La solitude est ma meilleure amie. C'est aussi ma pire ennemie....
Je comprends tellement l'expression : "il ne me reste que mes yeux pour pleurer".
Ce que je veux ne peut pas s'acheter. Ce que je veux est inaccessible. Ce que je veux est impossible. Personne ne m'aime. C'est comme si je n'existais pas. Et je ne sais plus quoi faire pour qu'on m'aime et qu'on me donne l'impression d'exister.
Le Temps passe et on sera bientôt à la fin de nos vies. Le Temps passe et nous passons notre temps à le perdre.
Quel est l'intérêt de cette vie ? Attendre seule la mort pendant des heures et des heures ? Quel est l'intérêt de cette vie si on ne peut rien partager ? Si personne ne montre d'intérêt pour notre personne. Un cri qui résonne éternellement dans le silence. Aucune main, aucune épaule. Le froid qui dure depuis des années.
Parfois j'ai "l'impression de vivre" mais ce n'est qu'une impression.
La solitude est ma meilleure amie. C'est aussi ma pire ennemie....
Inventaire
Fragments d'émotion,
Prise de conscience philosophique
lundi 1 décembre 2014
Ce n'est pas moi qui vieillit mais la société qui rajeunit.
Inventaire
Prise de conscience philosophique
dimanche 19 octobre 2014
Etre la spectatrice muette de ma propre déchéance.
Inventaire
Fragments d'émotion,
Petits bouts d'invention
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