mercredi 30 décembre 2009

Une fenêtre, comme une ouverture sur le monde.



Au détours d'un chemin, un regard. Pénétrant au fond de la nuit, une lumière à la fenêtre. Une ombre, un visage, un sourire qui résonne comme une excuse. Tu étais là et tu m'as vu, j'étais là et je t'ai vu. Nous n'étions rien que deux étrangers dans la nuit mais nos soupirs d'enfants perdus vibraient à l'unisson. Là et sans rien, un trop court instant, qui jamais ne se reproduira. Le vent emporte le temps et tous nos souvenirs. Moi, j'aimerais rattraper ton image, et arriver à la figer ici ou là pour me souvenir toujours de ce moment, pour ne jamais oublier ce que je ressens. Mais tout est éphémère, tout cela ne dure pas. Moi je ne peux plus garder les pieds sur terre, alors j'erre. Et j'aimerais bien que ce soit avec toi.   

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