vendredi 27 août 2010

Ces derniers temps, j'ai l'impression de m'être perdue. D'avoir erré en oubliant l'essentiel. Je n'ai pensé qu'à moi, qu'a mon petit bonheur égoïste, tombé du ciel, je ne sais trop pourquoi, ni comment. J'ai été le genre de personne que je déteste, et au contraire, j'ai admiré des personnes que je haïssais. Tout change dans la vie, on a toujours quelque chose à apprendre, un lieu à découvrir, une personne à aimer. Rien n'est jamais fini. Au fond, on est libre, on a toujours le choix, même s'il faut se battre pour l'obtenir. Et contrairement à ce que je pensais, on est jamais seul. Il y a toujours quelqu'un pour nous aider, parce que les gens ne sont pas aussi méchants que je le pensais - ils n'ont aucune raison valable de l'être -. Plus je grandis, plus je rencontre des gens formidables, et plus j'ai envie de vivre. Alors amis ?

"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles"[Oscar Wilde]

vendredi 20 août 2010

Trucages.
Truc, trac.

Crac.

Vaquer à ses occupations.
Saisir
Sa chance.

Laisser courir la chanson au gré de la pluie.
Mourir de rire sous la fontaine.

Faire des signes, des grands gestes
Pour dire enfin,
Que je suis là.
Là.
Là.
Là.
Partout où l'on ne me voit pas.

Crac.
J'ai cassé mon espoir
Sur le coin d'un trottoir endormi
Et... ça ne changera pas ma vie.

samedi 14 août 2010

Un jour, je m'achèterais des tonnes de cahiers, comme ceux qu'on avait quand on était petits et qu'on achetait par 10 + 2 gratuits au supermarché et je m'amuserais à remplir chacune de leurs pages avec mes pensées. Comme ça j'aurais pas l'impression d'avoir rien fait de ma vie, même si c'est le cas.
Encore enfant, mais plus tout à fait fragile, cette petite tête blonde voulait s'affirmer. Pour cela, il faisait le zouave, essayait par tous les moyens de se faire remarquer, de nous faire exploser de rire. Il voulait être l'homme, il voulait être le roi. Mais derrière ses yeux bleus, des océans de nuages se bousculaient, des foules de questions sans réponse, des doutes, des interrogations, pleins de je-ne-sais-quoi. Il cherchait partout les imperfections qu'il inventait parfois. Son corps changeait, mais il ne le maitrisait pas. Grandir mais pas comme il faut, pas comme il le voulait. Et souvent, lorsqu'il ne disait rien, une vague de tristesse passait sur son visage, un vent de désarroi l'ébranlait mais il ne le disait pas. De toute façon, ses auto-critiques étaient toujours erronées, pas parce qu'il était bête, loin de là. Mais il avait tort sur toute la ligne. Comment peut-on se dénigrer autant, alors que l'on est si charmant ? Comment être si adorable et ne pas s'en rendre compte ? Il était beau tout simplement, mais il ne le savait pas. Oisillon tombé du nid ayant besoin d'affection ou bien lion féroce qui n'a besoin que de liberté ? Et puis les amourettes s'en mêlaient et un jour, forcément on en vient au premier baiser.  

"Are you afraid to kiss me yet?"
C'était une anonyme, une femme quelconque portant une longue robe rouge avec un ceinture perlée et de long cheveux bruns légèrement bouclés. Elle voyageait comme n'importe quel voyageur voyage, prenant le train, avalant son café en quelques gorgées et son sandwich en quelques bouchées. Quand les heures lui semblaient trop longues elle allumait son mp3 et lentement fermait les yeux ce qui la conduisait dans des lieux tout aussi différents qu'éphémères. Parfois son portable sonnait ce qui lui offrait quelques minutes de distraction dans cette fameuse lutte, dans ce fameux voyage,  dans cette vie où elle devait continuellement se battre contre cette autre qui n'était autre qu'elle-même. De loin, on pouvait la voir écrire, des tas de mots sur un cahier. On aurait pu l'imaginer artiste ou poète. Ce que personne ne savait pourtant, c'est qu'elle jetait ses démons sur le papier et qu'elle les laissait là en espérant s'en débarrasser. Alcoholicous Anonymous. Maintenant, moi je la connais.
Les vacances passent et trépassent à une allure folle. Les jours se bousculent comme les vacanciers sur les plages. Il faut faire attention chaque jour, guetter et éviter le moindre faux-pas. Parce que sinon, attention et patatra.

Mais après tout,  on profite toujours, car une vie, il semble qu'on en a qu'une.