samedi 27 mars 2010


Il me reste exactement 8 euros 16, une demie bouteille de Martini, un cinquième de bouteille de Get 27, un peu de Pisang Abon, un saladier de chips, et un bol de cacahouètes pour finir la semaine. C'est pour comme si c'était une catastrophe, c'est juste le début du bonheur.  :D

[ "Ca mousse entre toi & moi." ]

dimanche 21 mars 2010


"Il sombrait dans les ténèbres. Et au moment où il le sut, il cessa de le savoir."
[Martin Eden -Jack London]

Son monde était gris et lui, il avait les cheveux noir comme un corbeau. Elle ne voyait plus les étoiles, il ne pouvait plus sourire. Tout deux, perdus dans le désert de leurs existences. Un espace dans lequel la multitude qui les séparait ne semblait pas vouloir entrer. Seuls malgré la foule, ressassant leur misère, deux âmes ternes et accablées. Sans se parler, elles avaient compris qu'elles auraient pu mélanger leur tristesse. Mais notre jeu à nous, c'était faire croire qu'on n'avait pas compris. Seuls et sans lumière le chagrin nous dévorait.  Et plus, le silence régnait, plus le rêve se dissipait et l'affliction disparaissait..

dimanche 14 mars 2010

Fragilité. Les larmes brulent mes joues.

Ca c'est ce que je ne voulais pas. Ca c'était ce que je ne voulais surtout pas. Je suis une fille bizarre. J'en ai marre d'être triste. J'en ai marre d'être seule. Tout le monde m'abandonne. Je m'abandonne toute seule.

"Il faisait nuit encor, l'ombre régnait en vain.". 


Le temps passe et bientôt j'aurais dix-huit ans. On nous fait croire qu'à dix-huit ans on est libre, qu'a dix-huit on est grand. Qu'à dix-huit ans tout change et qu'on a plus besoin de nos parents. Moi j'aurais dix-huit, mais ça ne changera rien.  Je serais toujours aussi mal et je ne saurais pas pourquoi cette tristesse me déchire. Pourquoi j'ai tant besoin des autres, pourquoi je suis si souvent déçue. Je veux de la couleur. Mais je crois qu'il faudra se résigner à ne plus voir le monde tel qu'il est, ou du moins à s'efforcer de faire semblant.. En fait, j'ai l'impression qu'à dix-huit ans, je vais tomber et me briser comme une vulgaire poupée. Et le cauchemar sera terminé.

vendredi 12 mars 2010



J'ai oublié ma tête à Aix, mais mon cœur, lui, est resté ici.


mardi 9 mars 2010

Sentir le rien, le vide, le néant, s'étendre et s'épandre : s'éprendre de nous. Envoyer valser de travers notre cœur, contre un mur ou ailleurs, et rester droit et fier, comme si rien n'allait de travers, comme s'il n'y avait pas d'indifférence. Le monde, lui; continue de vivre et de tourner, de chavirer et de valdinguer Atteindre la spirale, se joindre au chant du monde. Je pourrais remplir mes jours et mes nuits, peupler l'univers de quelques bruits, des rêves charmants sans prétention, et employer mon existence à les rattraper. Je pourrais franchir des murailles, aller au bout du monde et découvrir ce qui me retient là, mais les déserts m'encerclent, m'entourent. A la fois bourreau et victime, je me prosterne. Mon ultime maitre : le rien.

lundi 8 mars 2010

Se perdre au creu des mots.


Remplir des pages de vert et de bleu, éclabousser les éclats de nos pensées, faire du monde un jeu.


"Je crains votre silence, et non pas vos injures ;
Et mon coeur, soulevant mille secrets témoins,
M'en dira autant plus que vous m'en direz moins."
[Andromaque - Jean Racine, IV. 5]


Il pensait avoir tout gagné et mériter sa place ici.  Il était fier de ses idées, il croyait avoir tout compris. Notre monde aurait dû tourner autour de lui ; On le savait, mais on n'en avait pas envie.