samedi 30 janvier 2010

Cette fille, c'était un roman d'aventures à elle toute seule. Elle n'avait besoin de rien d'autre qu'elle même pour exister. Derrière ses yeux clairs, on devinait des millions d'histoires inaccessibles et fascinantes comme son sourire. On ne la voyait pas souvent, c'était une de ses personnes que l'on n'oublie pas. Pourtant elle était là, ne faisait rien, ne parlait pas. C'était une aventurière aux milles secrets, une reine aux gouts raffinés. Et elle se cachait là au milieu de notre société, derrière des battements de cils électrisés et de petits gestes saccadés. Son être, tout simplement nous fascinait.

mercredi 20 janvier 2010

Snowball

Parfois il suffit de tendre la main pour attraper l'indicible, l'inconnaissable. Je sais qu'il me manque quelquechose, mais je ne sais pas quoi, ni quelle manière l'obtenir. Et pourtant, tout va plutôt bien comme cela. Je n'ai pas besoin de savoir... Pourtant cela m'intrigue, je ne veux pas laisser fuir ce moment de sérénité dans le passé, alors je me résigne à laisser courir les heures qui devraient être celles de mon repos. Je les laisse s'étaler comme ça dans l'océan bleu de mes pensées. Filer comme des étoiles, jusqu'au bout de la nuit. Même si la fatigue s'abat sur nous. Même si l'amour s'effrite, si les sentiments s'en vont, qu'il ne nous reste plus rien... Sauf la solitude.

jeudi 14 janvier 2010

Oh mon bonheur, mon bonheur.. Que ferais-je si tu n'étais pas là ?


Je ne sais pas quoi penser de ces jours et de ces nuits dont on attend rien, et dont on reçoit tout. J'aime la force de la ville sous les étoiles.. Espace de coprésence et d'exclusion. Moi, je suis là, âmes au milieu des âmes,errer au grès du vent. Des êtres subissant leur vie, d'autres croyant la dominer. Moi perdue, évidemment au centre de ma destinée... Que sommes nous au fond, à part quelques bouts d'atomes mis bout à bout ? Qu'est ce qui fait que je sois heureuse, moi, aujourd'hui d'être vendredi ? Pourquoi ces âmes viennent-elles vers moi et pourquoi fuis-je certaines d'entre elles ? N'ont-elles pas un cœur comme les autres, un coeur énorme dans lequel il faudrait souffler pour le regonfler ? Après tout, peut-être que le courant ne passe pas, que l'on ne se comprend pas. Elles, elles ne comprennent pas qu'aujourd'hui c'est vendredi.

Lui, encore une fois, Lui, qui prend à chaque fois un nouveau visage, c'est comme un ange qui vient regonfler mon coeur, une paillette de rêve qui pourtant disparaît dès qu'on arrête d'y penser. Mais peut-il vraiment exister-t-il un être aussi bon ? Est-il vraiment possible qu'ils le soit ? Pourquoi, alors si l'on considère que ses actions sont bonnes, pourquoi se cache-Il alors dans l'obscurité et n'apparait-Il que l'espace d'un instant, juste pour nous faire rêver ?

mercredi 13 janvier 2010

Mais, si je voulais me taire, je n'écrirais pas.



Chut, tais toi.. Ecoute moi, écoute le silence pour une fois.



mardi 5 janvier 2010

Quelques temps plus tard, le hasard fit que nous nous retrouvâmes.

C'était le genre de personne un peu effacée qu'on ne remarque pas la première fois qu'on voit. Et c'est ainsi, que je ne me souviens pas de notre rencontre, il y a trois ans. Pourtant, lui, il se rappelle très bien de moi. C'était à Jules Verne, dans mon collège. Dans une salle immonde dont les murs étaient peints en jaune, ou un peu avant dans un couloir, quand une dame nous appelait par nos noms pour que nous prenions place. Moi tout au fond proche de la fenêtre, et lui juste après moi, devait se placer au premier rang de la rangée suivante. Une silhouette surgit dans mes souvenirs vagues, était-ce lui ou pas ? Personne ne me le dira, et lui me haïssait déjà.

lundi 4 janvier 2010

Je descendais ces escaliers qui semblaient interminables pour la première fois depuis deux semaines. Le soleil n'était pas encore levé et les gouttes de pluie se mêlaient à l'air gelé. L'esprit encore endormi, je ne pensais pas à ce qui allait arriver, j'étais complètement vide de pensée, et probablement un peu perdue dans ce néant anéanti, puisque personne ne se bousculait autour de moi. C'était la nuit dans mon esprit. Et, ne voulant rien, j'y étais pourtant obligée ; confrontée à la dure réalité, il me fallait tout oublier pour pouvoir recommencer : ne pas espérer pour ne pas être déçue, ne m'attendre à rien puisque de toute façon personne ne m'attendrait. Le froid lui, surement le savait.

samedi 2 janvier 2010