lundi 4 janvier 2010

Je descendais ces escaliers qui semblaient interminables pour la première fois depuis deux semaines. Le soleil n'était pas encore levé et les gouttes de pluie se mêlaient à l'air gelé. L'esprit encore endormi, je ne pensais pas à ce qui allait arriver, j'étais complètement vide de pensée, et probablement un peu perdue dans ce néant anéanti, puisque personne ne se bousculait autour de moi. C'était la nuit dans mon esprit. Et, ne voulant rien, j'y étais pourtant obligée ; confrontée à la dure réalité, il me fallait tout oublier pour pouvoir recommencer : ne pas espérer pour ne pas être déçue, ne m'attendre à rien puisque de toute façon personne ne m'attendrait. Le froid lui, surement le savait.

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