jeudi 31 décembre 2009

Je les détruirais jusqu'au dernier.



Mes larmes roulent sur mes joues. Et toi tu t'en fous, tu t'en fous, tu t'en fous.



Jeunes et esseulés.




Je m'étais dit, Amandine, peut-être faudrait-il que tu crées des bulles de bonheur. Mais c'était trop tard. Déjà la nuit m'emportait, et mes rêves prennaient le pas sur la réalité. En quelques instants tout ce que j'avais imaginé, toute une théorie aussi inutile qu'agréable s'effondrait dans le silence de l'obscurité. Déjà, je ne pensais plus. Et mes songes me menaient loin d'ici, dans un idéal distant, où les souvenirs perdus se retrouvent, où personne ne nous veut de mal, puisque de toute manière les autres n'existent pas. Je ne voulais rien, mais j'avais tout, je ne savais pas où j'allais, mais je n'avais pas peur puisqu'il était là pour me guider. Lui seul, qui ne parlait pas ma langue, mais qui la parlait si bien. Les mots ne servent à rien, il faut parler le langage du coeur.


mercredi 30 décembre 2009

Moi, je suis la reine des naïves.



Vous êtes tous des gros CONS, des lâcheurs, des abrutis, des salops, des connards.
Mais parfois, il m'arrive de vous aimer.


(Pardon pour la vulgarité, mais merde quoi, fallait que ça sorte.)


Une fenêtre, comme une ouverture sur le monde.



Au détours d'un chemin, un regard. Pénétrant au fond de la nuit, une lumière à la fenêtre. Une ombre, un visage, un sourire qui résonne comme une excuse. Tu étais là et tu m'as vu, j'étais là et je t'ai vu. Nous n'étions rien que deux étrangers dans la nuit mais nos soupirs d'enfants perdus vibraient à l'unisson. Là et sans rien, un trop court instant, qui jamais ne se reproduira. Le vent emporte le temps et tous nos souvenirs. Moi, j'aimerais rattraper ton image, et arriver à la figer ici ou là pour me souvenir toujours de ce moment, pour ne jamais oublier ce que je ressens. Mais tout est éphémère, tout cela ne dure pas. Moi je ne peux plus garder les pieds sur terre, alors j'erre. Et j'aimerais bien que ce soit avec toi.   

vendredi 25 décembre 2009

"Monochrome" comme un miracle qui tombe du ciel.



Ce soir et pour encore trente six minutes je crois aux miracles, aux instants particuliers, aux moments merveilleux et parfaits. A la musique que t'écoute quand il pleut dehors, aux enfants qui jouent dans la neige, à la magie du cinéma, à la magie tout court. Aux rêves prémonitoires, aux mélodies enchanteresses, aux coïncidences, à l'espoir, et même, en moi.. Et peut-être aussi, qui sait, à l'Amour.

lundi 21 décembre 2009

Je n'écris pas, je me laisse seulement devancer par les mots.

La tempête grondait et tu étais là. Le monde s'écroulait, et tu ne me quittais pas. Tu dessinais des rêves à travers tes sourires, des déserts d'espoir, et des lagons de pensées. Peu à peu, à travers tes mots tout s'illuminait. Et même si l'eau dégringolait, si les nuages explosaient et si le monde s'enflammait, tout allait bien. Parce qu'auprès de toi, rien ne peut aller mal. Tu symbolises le calme, la douceur et la volupté, la magie d'un instant, la beauté d'une éternité. Et même si tu t'en allais à travers les bois pour découvrir d'autres mondes je saurais que tu es là, quelque part à penser à moi. Et si tu partais, à travers la forêt, tel un guerrier, je suis sure que tu n'aurais jamais froid.


Elle,elle passait d'un pas pressé dans cette ruelle sombre, sans s'apercevoir de rien, le nez dans ces histoires, toutes ses idées chamboulées. Elle ne voyait rien, elle ne se souvenait pas. Il faudrait rallumer la bougie, celle qui éclaire sa vie. Mais qui s'en chargera ?

Je ne dis rien, telle une ombre je passe, me contentant de penser. Me réjouissant à l'avance de l'avoir croisée, sans en avoir l'air. La beauté d'un instant me subjugue, et plus tard, il m'arrive de repenser à eux. A ces gens que l'on croit avoir croisé en rêve, mais qui appartiennent à la réalité. Ils enchantent mes journées, mais ne le savent pas.

"Je rêve sur des mots, voilà tout." [J-P Sartre]

Écrire, je ne peux pas m'en empêcher. Mes mots glissent comme des skieurs dans l'étendue glacée. Ils s'emballent et prennent de la vitesse, et puis tombent parfois, se cognent et se font mal. Tout comme moi. Mais l'important ce n'est plus de vivre, non. Ce n'est plus ce qui est, mais bien au contraire tout ce qui n'est pas. Imaginer, n'est-ce pas mieux que n'importe quelle forme de magie ? Par la puissance de notre esprit on peut créer des mondes, et les détruire, rêver d'ailleurs et d'ici. Inventer des hommes et des femmes, des créatures sans réalité, qui se retrouvent ici et là, qui vivent rien que pour nous, comme un théâtre de marionnette que l'on aurait nous même fabriqué à la différence près, que ces personnes ne sont qu'un assemblage d'idées, qu'elles n'existent pas vraiment. Pourtant, à trop les côtoyer on finirait pas croire à leur existence. Elles ont toutes leurs particularités, leur caractère, et je crois qu'on gagnerait beaucoup à les rencontrer, ces êtres de pensée. Moi j'aimerais les appeler un par un, et prendre un café, les avoir en face de moi. Mais cette rencontre perdrait toute sa saveur, puisque je sais déjà à l'avance ce que chacun dirait. Certains seraient froids, d'autres extravertis, elle serait discrète, lui saurait ce qu'il voudrait. Et moi, sans savoir vraiment qui je suis, alors que je connais parfaitement ce que les autres sont, je me perds dans cet Idéal, qui n'est que le lointain reflet d'une réalité. Et j'attends là, la tête pleine d'illusions que quelqu'un me ramène à la réalité. Pourtant, je suis si bien ici, dans ce monde qui n'est pas vraiment le mien mais qui n'est pas non plus celui d'un autre. Ici tout est beau, et même les imperfections ne sont pas des défauts, elles amplifient la beauté. Laissez moi rêver, et calculer l'étendue du silence ; au moins, jusqu'à ce que le jour se lève.  

Mettre tout l'amour que peut contenir mon cœur, dans une dizaine de phrase.



Mon monde s'effondre, mon monde  s'écroule. Et bien je n'aurais cas aller me faire foutre la prochaine fois.  Parce que je ne comprends vraiment rien. On a besoin de rien, ni de personne. Pour mettre un peu de lumière dans nos vie, il suffit de lever la tête et de regarder les étoiles. De lire quelques phrases dans un vieux livre qui ne nous a pas appartenu, d'écouter une chanson, ou de chanter de vive voix. Nos journées peuvent être loupées, ou ternes, ce n'est pas cela qui fait notre joie ou notre tristesse. Non, pour être heureux, il faut d'abord le vouloir. Oui, le monde contribue à cela. Mais ce n'est pas lui qui fait tout, comme tout ne dépend pas d'eux. Et si je suis comme cela, aujourd'hui, je ne peux m'en prendre qu'à moi car je suis libre. Et si je le voulais, je pourrais m'envoler, comme ça, juste en fermant les yeux. Je pourrais aller loin à travers la nuit, traverser des monts et des vallées, me jeter du haut d'une falaise juste pour m'amuser. Et me réveiller. Je veux vivre, sentir le froid parcourir mon corps. Étouffer dans mon vieux pull confortable, savoir mes cheveux mal coiffés, et m'en ficher. Parce que le bonheur ne se résume pas à l'apparence même si ce monde tend à nous le faire croire. Le bonheur au fond, il peut être partout et nulle part. Il peut être ici avec moi, ou bien au coté d'un pauvre démuni, content d'avoir vaincu le froid. Il peut être à coté de cette petite fille qui découvre avec surprise qu'on lui a offert la poupée qu'elle désirait en secret. Le bonheur peut-être entre les mains de ce couple qui traverse la rue, derrière les murs de cet appartement, ou bien au fin fond du monde, là ou des tribus vivent encore comme autrefois en restant liées à la nature. Le bonheur peut être sur nos écrans de cinéma, ou bien au fond de notre poche. Moi dans mon porte monnaie, j'ai une pièce qui sourit. Et elle vaut bien plus qu'un centime croyez moi. On devrait tous dessiner des sourires sur nos pièces.

vendredi 18 décembre 2009

Une dernière première fois ?


Vendredi 18 décembre 2009. Journée à inscrire sur le calendrier des dates importantes au coté de toutes les autres dates importantes de ma vie (comme celui de mon premier baiser, et celui de mon arrêt définitif des maths). Oui, c'est fou le nombre de première et de dernière fois qu'on accumule dans une vie. En tout cas, aujourd'hui est une journée spéciale ; car aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, j'ai mangé un macaron. C'est tellement banal, mais il m'aura fallu dix-sept ans pour  gouter cette saveur sucrée, un peu molle mais douce.. Et décevante. Mes rêves en demandaient trop à la réalité. Pourtant j'y pensais depuis quelque temps, tout le monde semblait porter un véritable culte aux macarons, et moi j'étais ignorante, je les dévorais des yeux, de loin dans les magasines ou dans les vitrines... Mais cela parraissait tellement impossible de pouvoir un jour y gouter.. Et voila, que lors d'une fête qui n'en était pas vraiment une, à laquelle je n'étais pas vraiment invitée et à laquelle je n'avais pas vraiment envie d'aller non plus, on me le met là, sous mes yeux brillants d'envie... Je n'ai pas pu résister. Et je n'ai qu'une chose à me reprocher : celle d'avoir rechigné à aller à cette fête qui ne devait pas en être une, parce que je suis égoïste. J'en ai marre d'être une gamine capricieuse, je veux savoir dire "oui" avec le sourire, quelque que soit la situation. Parce que dire non, c'est trop difficile. Je ne veux plus me plaindre. Et je veux être surprise. Surprise par la vie.

samedi 12 décembre 2009

Casser son talon c'est comme porter une chaussette trouée.

Il y a tellement de choses que j'aurais aimé faire. Mais nous vivons dans un monde qui ne croit plus aux rêves. Ils s'effacent ou se brisent, comme les vagues sur le sable. Elles emportent nos plus jolis châteaux, ceux que l'on a construit pendant des heures. Et puis, il y a ceux qui courent pour échapper au courant, ceux qui s'en rapprochent pour montrer une preuve de leur courage. Moi après tout, je ne sais pas, et je reste plantée.. Là ; au milieu des coquillages. Parce que rien ne dure, que tout est éphémère, et que ça tourne autour de moi, comme un cortège d'objets envolés, des substances enchantées. Je ne vis plus alors qu'eux ils dansent. C'est une joyeuse symphonie que l'on entend là-bas ? Tout doit être fait comme il a été décidé. Personne ne choisirait de sortir du cadre qu'on lui a fixé. L'existence est figée, monotone, elle tient en équilibre sur un fil de rationalité, et on se contraint a ne pas en tomber. Moi, je veux m'évader. Découvrir un monde où le ciel est rose, où les barrières sont en guimauve, un endroit tranquille qui ne connait pas les injustices et dans lequel les étoiles chantent en se donnant la main. Mais même dans les contes rien de tout cela n'existe. Il faudra songer, encore, à oublier, à partir ou à rester, à dormir ou à se lever, à prendre une tasse ou bien un bol, du thé ou du café. Une tâche sur un gilet. Le monde réel ne vaut pas mieux que l'irréalité.

Je me déteste.

vendredi 11 décembre 2009

2 years ago. You & Me.

Apprendre l'art de lire dans les sourires. Parce que certaines journées sont parfaites et que quelques éclats de rêve se transforment en réalités. Prendre l'air, rire de rien, parler de tout. S'émerveiller à chaque seconde, on en perd peu à peu l'occasion et pourtant ça fait tellement de bien. Noël est là, comme chaque année à nos portes, et moi, je suis comme une petite fille qui s'évade au pays des jouets. Je veux mettre de la couleur dans ma vie, faire des farandole de confettis, ou tout simplement vivre sans soucis.

dimanche 6 décembre 2009

La pensée n'a pas de limite. Profitons-en.

Il s'en allait quelque fois balader sur des rivages trop sombres, dans un monde trop lourd, où le calme n'existait plus parce que la lumière était trop difficile à atteindre.

La nuit est calme. Dans le ciel les étoiles scintillent tandis que sur terre, les lampadaires tentent sans succès de leur imposer leur concurrence. Boulevard du Diable, un taxi s’arrête. Une femme en sort, emmitouflée dans son manteau. C’est tout ce qui lui reste. Il fait froid. La neige tombe sur la ville, la recouvrant peu à peu de sa blanche pureté. Elle a tout quitté pour venir ici. Ailleurs plus rien ne l’attend. Dans sa poche, sa main se serre sur une photo. Au dos, une adresse. Non, il est encore trop tôt.


vendredi 4 décembre 2009

Ca fait mal putain. Mal pour rien.

Sentir se briser tout. Ne plus pouvoir parler. Sentir les paroles sur nos lèves et ne pouvoir prononcer ces mots qui nous brulent de l'intérieur. Personne ne le voit. On a beau faire ce que l'on peut pour attirer leur attention, le mal reste en nous, il ne peut sortir par le biais des mots, ou alors on ne nous écoute pas. On ne veut pas nous attendre. Alors on nous laisse, trainer en arrière, sans défense dans ce monde horrible où nous n'avons pas notre place. Le froid nous ronge. Se détruire, ce qu'il y a de mieux ? Planter un pieu dans la source de notre malheur ? Sauter, dormir, ne plus se réveiller. Je voudrais crier. Mais ça ne fait qu'ennuyer les gens. Ça fait mal putain. Mal pour rien.

Ça fait mal, putain, les gens que tu aimes et qui ne pensent pas à toi, qui oublient leurs promesses. Les déceptions, les gens qui ne comprennent pas, ceux qui te rabaissent. Les musiques tristes qui te poignardent quand il ne faut pas. Les mots qu'il ne faut pas dire et que l'on dit toujours au mauvais moment. Ca fait mal aussi, les chagrins du soir, les tristesses du midi. Le froid et la solitude. Le fait de se retrouver seul au milieu d'une multitude. Ne plus savoir où aller, alors que nos chemins doivent être tout tracés. Comprendre les injustices, mais ne rien pouvoir dire. Rien. Parce qu'on ne vaut rien. Petit être sans valeur. Qui se ballade avec le poids de ses sentiments qui se font de plus en plus lourd chaque jour, chaque nuit. Je ne cherche rien, je trouverais toujours. Et ce n'est pas forcément bien. Personne n'est en moi pour comprendre ce que je dis. Alors, pourquoi continuer à parler ? Etre rien, être rien. Se perdre, disparaitre. Au fond, ça ne changerait pas grand chose. Les gens ne se rendent compte qu'après coup des conséquences de leurs actes. Je ne vaux, et ne vaudrais jamais rien. Peu importe. J'aurais mal. Tant pis pour moi

mardi 1 décembre 2009

Fluctuations.

Mes illusions, des espoirs, des envies. Sans savoir ou l'on va, parce qu'on a déjà compris. Laisse tourner le monde, vit ta vie. Songe. Parce qu'il n'y a rien de mieux à faire. Il n'y a pas de but. Il faut se contenter d'être et être heureux de l'être. -J'ai pas envie de travailler. 

A conscience d'être quelque chose à mi-chemin entre un légume et une plante verte, avec des sentiments et des rêves.  Si seulement tout cela était vrai...

Le soleil se couchait à l’horizon. Répandant ces douces couleurs flamboyantes dans le ciel voilé d’automne. Il faisait froid et le vent se mêlait à nos peines les envoyant valser loin, loin très loin de nos petits cœurs fatigués. Nous étions là, oubliant le sens des mots. Le temps n’avait plus d’emprise sur nous. Tu jouais cette mélodie des merveilles que je n’entendrais plus jamais mais que je me rappellerais toujours…