lundi 21 décembre 2009

Je n'écris pas, je me laisse seulement devancer par les mots.

La tempête grondait et tu étais là. Le monde s'écroulait, et tu ne me quittais pas. Tu dessinais des rêves à travers tes sourires, des déserts d'espoir, et des lagons de pensées. Peu à peu, à travers tes mots tout s'illuminait. Et même si l'eau dégringolait, si les nuages explosaient et si le monde s'enflammait, tout allait bien. Parce qu'auprès de toi, rien ne peut aller mal. Tu symbolises le calme, la douceur et la volupté, la magie d'un instant, la beauté d'une éternité. Et même si tu t'en allais à travers les bois pour découvrir d'autres mondes je saurais que tu es là, quelque part à penser à moi. Et si tu partais, à travers la forêt, tel un guerrier, je suis sure que tu n'aurais jamais froid.


Elle,elle passait d'un pas pressé dans cette ruelle sombre, sans s'apercevoir de rien, le nez dans ces histoires, toutes ses idées chamboulées. Elle ne voyait rien, elle ne se souvenait pas. Il faudrait rallumer la bougie, celle qui éclaire sa vie. Mais qui s'en chargera ?

Je ne dis rien, telle une ombre je passe, me contentant de penser. Me réjouissant à l'avance de l'avoir croisée, sans en avoir l'air. La beauté d'un instant me subjugue, et plus tard, il m'arrive de repenser à eux. A ces gens que l'on croit avoir croisé en rêve, mais qui appartiennent à la réalité. Ils enchantent mes journées, mais ne le savent pas.

"Je rêve sur des mots, voilà tout." [J-P Sartre]

Écrire, je ne peux pas m'en empêcher. Mes mots glissent comme des skieurs dans l'étendue glacée. Ils s'emballent et prennent de la vitesse, et puis tombent parfois, se cognent et se font mal. Tout comme moi. Mais l'important ce n'est plus de vivre, non. Ce n'est plus ce qui est, mais bien au contraire tout ce qui n'est pas. Imaginer, n'est-ce pas mieux que n'importe quelle forme de magie ? Par la puissance de notre esprit on peut créer des mondes, et les détruire, rêver d'ailleurs et d'ici. Inventer des hommes et des femmes, des créatures sans réalité, qui se retrouvent ici et là, qui vivent rien que pour nous, comme un théâtre de marionnette que l'on aurait nous même fabriqué à la différence près, que ces personnes ne sont qu'un assemblage d'idées, qu'elles n'existent pas vraiment. Pourtant, à trop les côtoyer on finirait pas croire à leur existence. Elles ont toutes leurs particularités, leur caractère, et je crois qu'on gagnerait beaucoup à les rencontrer, ces êtres de pensée. Moi j'aimerais les appeler un par un, et prendre un café, les avoir en face de moi. Mais cette rencontre perdrait toute sa saveur, puisque je sais déjà à l'avance ce que chacun dirait. Certains seraient froids, d'autres extravertis, elle serait discrète, lui saurait ce qu'il voudrait. Et moi, sans savoir vraiment qui je suis, alors que je connais parfaitement ce que les autres sont, je me perds dans cet Idéal, qui n'est que le lointain reflet d'une réalité. Et j'attends là, la tête pleine d'illusions que quelqu'un me ramène à la réalité. Pourtant, je suis si bien ici, dans ce monde qui n'est pas vraiment le mien mais qui n'est pas non plus celui d'un autre. Ici tout est beau, et même les imperfections ne sont pas des défauts, elles amplifient la beauté. Laissez moi rêver, et calculer l'étendue du silence ; au moins, jusqu'à ce que le jour se lève.  

Mettre tout l'amour que peut contenir mon cœur, dans une dizaine de phrase.



Mon monde s'effondre, mon monde  s'écroule. Et bien je n'aurais cas aller me faire foutre la prochaine fois.  Parce que je ne comprends vraiment rien. On a besoin de rien, ni de personne. Pour mettre un peu de lumière dans nos vie, il suffit de lever la tête et de regarder les étoiles. De lire quelques phrases dans un vieux livre qui ne nous a pas appartenu, d'écouter une chanson, ou de chanter de vive voix. Nos journées peuvent être loupées, ou ternes, ce n'est pas cela qui fait notre joie ou notre tristesse. Non, pour être heureux, il faut d'abord le vouloir. Oui, le monde contribue à cela. Mais ce n'est pas lui qui fait tout, comme tout ne dépend pas d'eux. Et si je suis comme cela, aujourd'hui, je ne peux m'en prendre qu'à moi car je suis libre. Et si je le voulais, je pourrais m'envoler, comme ça, juste en fermant les yeux. Je pourrais aller loin à travers la nuit, traverser des monts et des vallées, me jeter du haut d'une falaise juste pour m'amuser. Et me réveiller. Je veux vivre, sentir le froid parcourir mon corps. Étouffer dans mon vieux pull confortable, savoir mes cheveux mal coiffés, et m'en ficher. Parce que le bonheur ne se résume pas à l'apparence même si ce monde tend à nous le faire croire. Le bonheur au fond, il peut être partout et nulle part. Il peut être ici avec moi, ou bien au coté d'un pauvre démuni, content d'avoir vaincu le froid. Il peut être à coté de cette petite fille qui découvre avec surprise qu'on lui a offert la poupée qu'elle désirait en secret. Le bonheur peut-être entre les mains de ce couple qui traverse la rue, derrière les murs de cet appartement, ou bien au fin fond du monde, là ou des tribus vivent encore comme autrefois en restant liées à la nature. Le bonheur peut être sur nos écrans de cinéma, ou bien au fond de notre poche. Moi dans mon porte monnaie, j'ai une pièce qui sourit. Et elle vaut bien plus qu'un centime croyez moi. On devrait tous dessiner des sourires sur nos pièces.

1 commentaire:

Narcissa a dit…

Très joli article ^^! Et t'as totalement raison, en plus.