jeudi 30 juin 2011

Instant fugace d'une vie éphémère

Racontons, si vous le voulez bien, le déroulement des événements récents.

1) Un parfait jeune homme qui m'ignore réapparait, pour instantanément disparaitre. J'ai beau essayé de lui trouver toute les excuses du monde, mon coeur s'en détâche peu à peu. Ne disons-nous pas "loin des yeux, loin du coeur" ? Mais après tout, qui a conquérit mon coeur, n'a pas de difficulté à le toucher à nouveau.

2) En effet, il est si facile de m'avoir que parfois j'ai l'impression d'être une mouche attirée par un pot de miel. Mais je ne suis pas une fille facile pour autant. Il faut encore savoir se faire mielleux. Et rassurez-vous, ce n'est pas donné à tout le monde. Seulement aux plus méchants.

3) En fait, je n'aime que les Julien Sorel et les Lucien de Rubempré. Il faut être vaguement méchant garçon pour me plaire un tant soit peu. Je veux un ignoble méchant au coeur d'or ; est-ce trop demander de vouloir un trésor ?

Ce n'est qu'après les souffrances que l'on peut être heureux. Le bonheur sans le malheur n'existe pas. Et c'est dans les moments les plus durs que l'on se rend compte de ce qui compte vraiment. Il faut parfois faire le deuil de ce qui n'est que superficiel, de ce qui n'est plus cohérent, et de ce que l'on juge inutile et nuisible pour repartir du bon pied. Je sais en quoi croire, je sais sur qui me fier. Je me trompe peut-être et même surement. Mais c'est aussi ça l'intérêt.

mercredi 29 juin 2011

Parce qu'enfin, on ne contrôle rien, ou pas grand chose ; on doit continuer à vivre, et prendre les choses comme elles viennent.

Chaque lever de soleil est comme une boite posée sous un sapin de Noël. Chaque jour est une surprise,  et celle-ci peut-être aussi bonne que mauvaise.

lundi 27 juin 2011

"Insaisissable"

Consécration d'un plan échafaudé il y a longtemps..

dimanche 26 juin 2011

La Bruyère
  3. L'amour naît brusquement, sans autre réflexion, par tempérament ou par faiblesse : un trait de beauté nous fixe, nous détermine. L'amitié, au contraire, se forme peu à peu, avec le temps, par la pratique, par un long commerce. Combien d'esprit, de bonté de cœur, d'attachement, de services et de complaisance dans les amis, pour faire en plusieurs années bien moins que ne fait quelquefois en un moment un beau visage ou une belle main !
Si quelqu'un connait le charmant jeune homme qui a croisé mon regard cet apres-midi au Macdo de Realpanier aux alentours de dix-huit heures trente, appelez moi au 06... :p

samedi 25 juin 2011

J'aimerais bien avoir quelqu'un avec qui je pourrais parler de tout ça. Quelqu'un qui m'aiderait à porter cette pierre qui s'accroche à mon coeur. Quelqu'un qui me prendrait dans ses bras pour me consoler...

jeudi 23 juin 2011

En me trouvant, je me suis perdue.

Il me faut une âme, une âme toute neuve, une belle âme pour faire face à cette inextricable situation.

Faisons du vide notre souverain et prosternons devant l'irréel pour que le monde soit à nos pieds... L'avenir appartient à ceux qui savent encore rêver... Bâtissons un monde de chimères et perdons-nous dans nos songes. La réalité n'a plus de prix, parce qu'elle en a trop. Vie corrompue!

mercredi 22 juin 2011

J'aime ma vie. Je ne voudrais la changer pour rien au monde.


Ca me soule tout ce bonheur, je ne sais plus quoi en faire. Tout va trop bien, tout est trop parfait. Et je suis là seule en profiter. Je perds le sommeil. Je deviens insomniaque. Rendez-moi malheureuse pour que je m'endorme enfin en pleurant.

Tout n'est que question de rythme, je me sens si légère, je crois que je vais m'envoler. Au pays des rêves, là où tout reste secret.


Moi c'est pas une étincelle, c'est un incendie. (Seulement, j'aimerais savoir s'il est réciproque.  Je n'aime pas quand tout est flou, pourtant, c'est ce que je préfère.)

mardi 21 juin 2011

En plus, la fille qui était au rattrapage m'a dit qu'Amandine n'aurait pas son bac. Je ne sais pas, ça m'a fait quelque chose. J'ai pensé, en quelque sorte, que ça pouvait être à cause de moi. Ce rêve était définitivement glauque. Heureusement que je m'en rappelle plus.

samedi 18 juin 2011

On devrait leur interdire d'être si beau.

En un instant, je me suis perdue dans la profondeur de ses yeux que je ne reverrais surement jamais. Ils étaient tellement bleus que j'ai cru que j'allais me noyer dedans. Instant trop court, mais suffisamment long pour me faire perdre tous mes repères.
Je me rends compte, à cet instant précis, de la chance que j'ai. J'ai peut-être peu d'amitiés inébranlables, plus fortes que le temps et l'éloignement, mais j'ai au moins la certitude d'avoir croisé sur mon parcours des gens intéressants et enrichissants qui m'ont permis de grandir. Si la vie nous a séparé, il ne faut pas la blâmer, mais au contraire, la bénir et la remercier de nous avoir mis sur le même chemin.

C'est dommage.. Les seuls moments où je me sens bien, sont ceux où personne n'est là pour s'en rendre compte. Peu importe. Il vaut mieux être heureux que pleurer. Et au moins, à deux heures du matin, mon bonheur n'embête personne.

vendredi 17 juin 2011

On se lasse bien vite des passions qu'on ne choisit que pour plaire à ses amis.

mardi 14 juin 2011

Il y a des amis qui ne méritent pas de l'être.
Fight against egoism. Et ça me fait mal au coeur car j'ai l'impression de me faire avoir à chaque fois.

lundi 13 juin 2011

J'ai besoin de sécurité, j'ai besoin que quelqu'un me prenne dans ses bras et me dise de ne pas pleurer. Je n'ai rien fait de mal, et pourtant c'est moi qui essuie tous les reproches. J'en ai marre de vivre et de supporter toute seule cette injustice. Les gens sont tous bien heureux dans leurs familles et moi je souffre à ma façon. J'endure ce qu'ils ne leurs est même pas possible d'imaginer dans leurs beaux palaces. Je n'ai ni père ni mère qui le soit vraiment. Il n'y a personne pour essuyer mes larmes quand j'en verse, personne pour essayer de me comprendre quand ça va mal, personne pour faire des promenades, personne pour m'acheter des pains au chocolat le matin. Par contre, elle est toujours là, grossière et terrible, prête à bondir sur la moindre de mes fautes pour en faire des volcans et exploser en pleine discussion. Elle est toujours là pour me crier dessus et me faire sentir coupable alors que je n'ai rien fait, pour me faire du mal, pour me toucher là où ça fait mal et pour insister sur mes points faibles. Et ça, personne ne le voit.

dimanche 12 juin 2011

Liste de choses à faire pendant les vacances (juste au cas ou je m'ennuierais, ce qui n'arrivera sûrement pas)

Lire (ou relire) les GRANDS classiques de notre chère littérature française.
Trouver les cours de L1 et L2 de lettres modernes et les lires, à défaut de les apprendre.
Faire des versions de latin. (Ouais, bon, faut pas rêver non plus j'écris ça pour me donner bonne conscience, mais je sais que j'en ferais jamais.)
Lire la presse en anglais.
ECONOMISER.
Faire du sport (et pas que sur la Wii).
Aller voir de super pièce au festival d'Avignon.
Faire les soldes. (Non, non je ne suis pas du tout en contradiction avec moi-même.)
Regarder des films cultes, et se forger une véritable culture cinématographique.
Faire des listes un peu moins inutiles que celle-ci.
Jouer du piano et de flûte traversière.
Trouver des synonymes du verbe "FAIRE".

vendredi 10 juin 2011

De tous petits monticules, je fais de très grandes montagnes.

jeudi 9 juin 2011

Je ne sais pas quoi faire. J'ai cette boule au ventre, cette angoisse qui ne me quitte pas.

mercredi 8 juin 2011

Je retire tout ce que j'ai dit ou pensé sur les repas à la cantine le mercredi. Il faut croire que l'on ne peut pas se fier à tout ce qui a prévalu cette année, on ne peut fonder que des probabilités. Et aujourd'hui, le repas était particulièrement mauvais. Ce qui ne contrastait pas franchement avec le reste de la journée. Tout m'échappe, -collier, bracelet, téléphone portable, débardeur hors de prix, bouteille de despé- et je ne peux rien rattraper. C'est comme si, en deux jours je devais perdre tout ce à quoi je tenais. Je ne suis plus rien, non.. Plutôt, je réalise que je n'ai jamais rien été pour eux, pour tout ces gens que j'ai côtoyé tous les jours de l'année, je ne parle pas assez fort pour mériter d'être entendue... On ne me prend en photo que parce que j'ai daigné amener quelques bières, je ne suis là que par intérêt. Une fois que j'ai donné ce que j'avais, on peut m'oublier, me mettre dans un coin et m'ignorer. Je crois que c'est de ce mal que je souffre. Je suis là, mal-aimée. Et je ne peux rien faire pour changer.Voir les gens heureux me rend encore plus triste et le chocolat n'est d'aucun secours. La seule chose dont j'ai envie, c'est de me recroqueviller, et écouter I don't care about you même si c'est totalement moche. J'ai beaucoup de mal à gérer tout ça. Je n'ai personne.
Un enfer pavé d'étoiles sur lequel il est tellement difficile de capturer un sourire.

mardi 7 juin 2011

Situation paradoxale : je ne veux pas aimer, je ne veux pas me fixer à un homme comme à un rocher, je ne veux pas m'attacher (du moins, pas tout de suite), pourtant, j'ai ce désir irrépressible, cette envie inconditionnelle d'être aimée. Et pour l'assouvir, je brise le coeur des princes charmants.