lundi 30 janvier 2012

"Et le jour pour moi sera comme la nuit" Hugo

J'ai les mains écorchées et le coeur à vif. Je n'ai personne à aimer, personne pour qui continuer à vivre. Je voudrais perdre mes dents et mes cheveux, qu'on ne se soucie plus de moi. Quand je pleure c'est en silence, sans fracas, et quand j'aime, on ne le voit pas. Je suis si peu de choses, l'univers même me paraît dérisoire. Je voudrais mourir pour ne plus avoir d'espoir.

Je voudrais qu'on m'aime sans fin et qu'on prenne soin de moi.

jeudi 19 janvier 2012

L'envie de mêler mes larmes douces au sang chaud.

J'aimerais mourir comme dans mon rêve.
Etre dans un atelier d'écriture, écrire l'histoire d'un assassin, et le voir sortir du papier et entrer par la porte, et nous assassiner tous, un par un. Et puis s''en aller, tranquillement, avec son pistolet, sans remord ni regret.

lundi 16 janvier 2012

La beauté de l'instant présent

Il  y a des moments magiques, merveilleux parce qu'uniques ; tellement différents de ces jours usées, abîmés par les habitudes. Il y a des jours qui font vibrer et d'autres pleurer. Je crois que je n'avais jamais été aussi heureuse pour quelqu'un que j'aime. Peu importent mes malheurs à cet instant, seul compte son bonheur, et j'aimerais pouvoir dire, en souriant, que tout fini bien et que cela durera longtemps. Peu importe ma vie maintenant seule compte leur tranquillité, puisque j'ai fait ce que j'avais à faire, puisque j'ai aimé, soutenu, et aidé.

samedi 14 janvier 2012

Métaphore

J'ai l'impression d'être un ballon de baudruche, qui se remplit d'air, qui se remplit, qui se remplit... Jusqu'à exploser. Moi j'aimerais juste souffler, et pouvoir me dégonfler.

jeudi 12 janvier 2012

Caligula, Camus

Acte I, Scène IV

CALIGULA
... Mais je ne suis pas fou et même je n'ai jamais été aussi raisonnable. Simplement, je me suis senti tout à coup un besoin d'impossible. Les choses, telles qu'elles sont, ne me semblent pas satisfaisantes.

HÉLICON
C'est une opinion assez répandue. 

CALIGULA
Il est vrai. Mais je ne le savais pas auparavant. Maintenant, je sais. Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde.

HÉLICON
C'est un raisonnement qui se tient. Mais, en général, on ne peut pas le tenir jusqu'au bout.

CALIGULA, se levant, mais avec la même simplicité.
Tu n'en sais rien. C'est parce qu'on ne le tient jamais jusqu'au bout que rien n'est obtenu. Mais il suffit peut-être de rester logique jusqu'à la fin. Il regarde Hélicon. Je sais aussi ce que tu penses. Que d'histoires pour la mort d'une femme! Non, ce n'est pas cela. Je crois me souvenir, il est vrai, qu'il y a quelques jours, une femme que j'aimais est morte. Mais qu'est-ce que l'amour? Peu de chose. Cette mort n'est rien, je te le jure; elle est seulement le signe d'une vérité qui me rend la lune nécessaire. C'est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.

HÉLICON
Et qu'est-ce donc que cette vérité, Caius ? 

CALIGULA, détourné, sur un ton neutre. 
Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.

HÉLICON, après un temps.
Allons, Caius, c'est une vérité dont on s'arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n'est pas cela qui les empêche de déjeuner.

CALIGULA, avec un éclat soudain.
Alors, c'est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu'on vive dans la vérités 
Et justement, j'ai les moyens de les faire vivre dans la vérité. Car je sais ce qui leur manque, 
Hélicon. Ils sont privés de la connaissance et il leur manque un professeur qui sache ce dont il parle. 

HÉLICON
Ne t'offense pas, Caius, de ce que je vais te dire. Mais tu devrais d'abord te reposer.

CALIGULA, s'asseyant et avec douceur.
Cela n'est pas possible, Hélicon, cela ne sera plus jamais possible.

HÉLICON 
Et pourquoi donc ?

CALIGULA
Si je dors, qui me donnera la lune? 

HÉLICON, après un silence. 
Cela est vrai.


mardi 10 janvier 2012

T'es qu'un CON, un gros CON, un abruti. Je te déteste, je te hais. J'ai envie de te tuer, j'en ai marre qu'on se fasse du mal. Que tu m'ignores, que tu fasses comme si j'existais pas alors que t'es supposé m'aimer. J'en ai marre de toi, marre de ma vie, marre de tout. J'en ai marre de passer mes nuits à pleurer et mes jours à dormir. J'en ai marre de me faire du souci, d'attendre que tu penses à moi et que tu me montres que tu m'aimes. J'en ai marre de lutter contre moi même pour pas faire de bétises. Je suis si triste, je ne vois plus l'intérêt de rien. J'ai juste envie de crever, par ta faute.

dimanche 8 janvier 2012

301e message

J'ai fait un rêve génial cette nuit. Un rêve ou j'avais une vie, des amis et des choses à faire..
J'ai rêvé que je partais en voyage avec Caroline et Médéric. C'était un peu mal organisé, et dans l'histoire, j'ai perdu mon porte monnaie. Mais au moment de partir, après que Médéric m'ait ordonné de faire mon lit, son frère (que j'ai assimilé à un client de Dia), nous a offert, à Caroline et moi des cadeaux, et pour nous dire aurevoir, il nous fit un bisous sur le nez. Trop mignon ce petit! . Ensuite, je ne sais comment, je me suis retrouvé dans les rues d'une grande ville pour faire les magasins avec des amis de la fac. J'ai retrouvé un magasin dans lequel j'allais, un magasin de jouets, qui s'était maintenant reconverti en magasin de livres. Et puis je me suis réveillée..