mardi 23 février 2010



Il y a des soirs ou on aimerait faire autre chose que de la géo, des soirs, ou la vie est tendre et douce, et pourtant on ne sait pas pourquoi. Des soirs ou les feuilles inondent notre bureau, et des soirs où l'on a tant de choses à faire. Tellement de choses à faire qu'on se demande pourquoi le temps passe si vite, tellement de choses à faire, en fait, qu'on aimerait se transformer en papillon et passer sa nuit à se cogner contre une fenêtre.




dimanche 21 février 2010

Une pause s'impose.



 Avoir vécu à mille à l'heure, éprouvé des sentiments de dingues. Et n'avoir rien vu venir. Aimer et sourire, en l'espace de quelques heures. Croiser des gens, des mondes qui se baladent, chacun avec ses infinies possibilités. Se bousculer, crier, mais aussi éclater de rire, chanter, danser et partager. Etre jeunes et cons, être jeunes et fous. On ne prend pas assez le temps de dire que tout va bien, que le monde est beau, qu'il est coloré. On ne prend pas assez le temps d'aimer. De fermer des yeux et de souffler. Les meilleurs seront toujours là, les Pokémons aussi. Ils font parti de ma vie. 

Demain, tout changera, le monde s'effondrera surement, mais pour l'instant y a toujours un happy end à la fin des mauvais films américains. Alors, demain on s'en fout. 



jeudi 11 février 2010

Pourquoi faut-il que le seul jour où je sors de chez moi, il se mette à neiger ? Les gens sont désagréables, et mon unique biscuit s'est écrabouillé dans ma poche. Mes cheveux ont fait mumuse avec l'électricité toute la journée et moi j'ai bataillé, sans succès pour leur redonner un aspect convenable. Heureusement qui dit neige, dit père Noël et qui dit père Noël dit cadeaux. Moi, j'ai reçu, dans la boite aux lettres, pas dans la cheminée, (je n'en ai pas) les merveilleux bouquins que j'avais commandé, et que je suis censée lire pour un futur proche, pas pour mon plaisir non ; pour le DS de français. Moralité : pour ne pas passer une journée exécrable, il vaut mieux ne pas sortir de chez soi et DORMIR.

jeudi 4 février 2010

La fin du monde dans une goutte d'eau.



Un équilibre précaire, quelque chose qui ne tient qu'a un fil. Comptant tous les uns sur les autres, s'entraidant, et s'appréciant même si l'on ne se connait pas. L'illusion d'un autre monde qui défit et qui froisse la réalité. Laisser libre cours à son imagination, alors que ses yeux me transpercent même s'ils ne me regardent même pas. Il était si touchant avec ses manières d'enfant gâté. Se parant de milles attraits pour cacher la fragilité de son être, il voulait faire comme les autres ; il ne se rendait pas compte qu'ainsi il devenait lui-même. Et moi derrière tous ses faux-semblants, ses vestes à capuche, ses pantalons trop larges, et ses T-shirt soigneusement assortis à ses baskets, je voyais la fin du monde. Il n'existe pas de barrières plus infranchissables que celle qui séparent deux êtres se trouvant à deux mètres l'un de l'autre.