jeudi 31 mars 2011

Cher inconnu,
J'aimerais avoir le cran de te dire que tu ressembles fortement à l'ombre qui hante mes rêves
J'ai beau ouvrir les yeux, ton image, sans cesse m'obsède, ton reflet m'achève.

 Chère ame,
Parfois, le soir quand il est tard, j'aperçois la lune qui me donne espoir
Mais je n'ai pas le courage, de te dire ce qu'il m'est permis d'entrevoir


Je te voyais souvent et sans trève pendant milles nuits,
Je ne savais rien de toi, mais tu me faisais oublier mon ennui.
Exprimons nous en peu de mots pour ne pas lasser notre public (inexistant) [alors que mes feuilles de convocation à l'ENS cherchent à finir leur vie dans ma poubelle ; chacun son truc].

Alors voilà, aujourd'hui, j'ai vu le prince charmant, en rêve forcément.

Ma porte est maudite, gare à celui qui compte obtenir un baiser. Mais lui n'en demandait pas ; il était charmeur et charmant, calme et doux, sans être merveilleusement beau, il l'était à sa façon, simplement et sans artifice. Et moi, bien sur, j'aimerais seulement qu'il existe (ailleurs que dans un rêve).

Et en plus j'suis "une fille prolifique".

mardi 29 mars 2011

Ressentir la plénitude de notre existence lorsque la nature revit et que notre cœur bat à l'unisson avec sa force qui grandit.

dimanche 27 mars 2011

Cette impression de vide lorsqu'une histoire s'achève, comme si, pour laisser place à pluie, on avait éteint le soleil.

lundi 21 mars 2011

Si j'écris aujourd'hui, c'est surement pas pour chanter la joie du printemps qui revient. Je vais si mal, et je ne sais tellement pas à qui le dire. Je sais qu'il y a des gens là, tout autour de moi. Mais j'ai tellement pas confiance en moi. J'ai l'impression d'être de trop partout ou je vais. D'être un élément négligeable et embêtant. J'aimerais me faire si petite qu'on ne me verrait plus. Je veux être absente, invisible puisque je suis déjà inutile. Rien de ce que je peux apporter au monde n'est positif. Je préfère me taire pour n'ennuyer personne, mais alors c'est moi que j'ennuie. J'ai l'impression que personne ne peut m'écouter, me comprendre. Il suffirait que je croie en moi pour que tout aille mieux. Mais je ne crois plus en rien. Même l'idée d'un demain m'effraye. Je n'ai personne chez qui aller frapper. Je n'ai plus de morale. Je ne suis plus rien. Et il vaut mieux s'arrêter là.