mercredi 29 septembre 2010

"Cinquante kilomètres de route terrestre peuvent donner l'impression d'un changement de planète, mais 5000 kilomètres d'océan présentent un visage immuable, au moins à l'œil non exercé."  [Lévi-Strauss, Tristes Tropiques]

lundi 27 septembre 2010

Observer les choses précautionneusement sans omettre le moindre détail. Tourner les événements dans tous les sens, oser prendre la situation de haut en bas, et de bas en haut. Rechercher les dates, les lieux. Souligner, griffonner, entourer pour éviter de se tromper. Mais l'erreur est là, au cœur même de notre démonstration. Au fond, toutes ses manipulations sont propices à l'anéantissement. Et nous n'avons au final, qu'un seul résultat : la certitude inébranlable d'avoir détruit et de détruire encore.

dimanche 26 septembre 2010

Croire en une illusion, comme lorsqu'on est aveuglé par le soleil. Mais là, il fait froid, extrêmement froid. Et on y peut rien. J'ai fait de longues phrases, de longs discours pour me faire croire que je t'aimais.

Comment ai-je pu faire pour vivre comme ça aussi longtemps ? Quelle était cette folie qui s’était emprise de moi ? Ou sont passées mes valeurs ? Quel est ce monde dans lequel on nous permet de faire n’importe quoi ?  Je veux être libre, je veux être seule. Je veux être digne. Je ne veux plus avoir à faire un choix. Je ne veux pas choisir. Et toi tu ne comprends pas. Tu me laisses papillonner. Voguer de droite à gauche, laisser les gens espérer et puis faire n’importe quoi. La vérité, c’est que je ne sais pas ou j’en suis. Il y a trop de personnes à aimer. Et j’aimerais les aimer toutes à la fois. Mais pour les respecter, et être juste envers elles, peut-être vaudrait-il mieux ne pas leur montrer qu’on les aime. L’amour ne mène à rien. Il nous détruit plus qu’il ne nous construit. Encore une fois, j’apprends de ceux que je critiquais. Ce sont les gens que j’admire le plus, je crois, car ils arrivent à m’enseigner des choses sans rien faire, sans le savoir. Et la vérité, c’est que maintenant je veux repartir à zéro. Effacer toutes ces horreurs que j’ai pu faire, enlever tout ce que je peux me reprocher… Mais je ne le peux pas. On est forcé de vivre avec ses erreurs. Seule la mort sait les effacer. Et encore parfois, elle les amplifie pour les jeter à la face du monde. Alors oui, moi j’ai peur. J’ai encore tellement de choses à apprendre et je ferais encore tellement de bêtises que ce soit par amour ou par jalousie. J’aimerais vivre sans avoir besoin d’affection, me réfugier dans ce qui ne me détruit pas.  De toute façon, ça ne me fait même plus mal. Il n’y a plus que de l’envie, mes sentiments ont foutu le camp. J’ai besoin d’être seule, laissez moi le temps de réfléchir car je ne contrôle plus rien. C’est trop simple de dire ça. Ces fautes sont les miennes, elles sont le fruit de mes actions. Il faut que je me ressaisisse, que je change. Cette fille, et toutes celles qui lui ressemblent m’ont ouvert les yeux. Je n’espère les fermer que quand j’en serais digne. Alors maintenant, tu vois, j’arrête de jouer. De toute façon tu n’aurais jamais gagné. A présent, je veux te résister, te résister vraiment.

" C'est alors qu'apparut le renard.
-Bonjour, dit le renard. ..
-Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
-Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
-Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli..
-Je suis un renard, dit le renard.
Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé
-Ah ! pardon, Et Je petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
-Qu'est ce que signifie « apprivoiser » ?
-Tu fi es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu!
-Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser » ?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser »?
-C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens... »
-Créer des liens ?
-Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
Et je n' ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
-Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
-C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses.
-Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut très intrigué:
-Sur une autre planète ?
-Oui.
-Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
-Non.
-Ça, c'est intéressant! Et des poules ?
-Non.
-Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée:
-Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince:
-S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit-il.
-Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de
temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
-On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.
Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
-Que faut-il faire ? dit le petit prince.
-Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince.
-Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après- midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens
n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur. Il faut des rites.
-Qu'est-ce qu'un « rite » ? dit le petit prince.
-C'est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les
filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:
-Ah ! dit le renard... je pleurerai.
-C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal,
mais tu as voulu que je t'apprivoise...
-Bien sûr, dit le renard.
-Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
-Bien sûr, dit le renard.
-Alors tu n'y gagnes rien !
-j'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta:
-Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
Le petit prince s'en fut revoir les roses.
-Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard
semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient gênées.
-Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. on ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu' elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même Quelquefois se taire. Puisque c' est ma rose.
Et il revint vers le renard:
-Adieu, dit-il...
-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit
bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
-L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
-C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
-C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... lit le petit prince, afin de se souvenir.
-Les hommes ont oublié, cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
-Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir. "


Antoine De Saint-Exupéry

samedi 25 septembre 2010

Passer du tout au rien, du beau au laid, il semble que ce soit ma spécialité.

Des poignards de glace me transpercent, et je sens une substance bizarre s'échapper de moi. Des notes insistantes qui ne s'arrêtent jamais. Je voudrais m'allonger, fermer les yeux, oublier. Tout quitter. Mais les frissons m'empêchent de m'évanouir. Pitié, montrez moi le ciel étoilé. Les astres, dans un frémissement se sont transformés, métamorphosés. Ils me regardent, d'un regard violent sans pitié. Je ne sais pas ou me cacher pour leur échapper. Où est la rédemption ?

Et toi avec ta voie si douce, que me veux-tu ? Tu parles comme si tout allait bien. Comme si le monde tournait encore. Devrais-je te croire ? Pourquoi toi seul, aurais-tu raison ? Tu vis dans un monde illusoire, chaque minute est source de tromperie. Tu ne sais même pas où tu vas, tu ne sais même pas pourquoi tu vis. Et tu tombes, comme toujours, sans bruit, tu t'évanouis dans le silence, troublant à peine la surface des marées. Pourrais-je te rattraper, te montrer ce que tu ne vois pas ?

Alors, oui, peut-être un jour.. Toi et moi.
La nuit sombre et froide pénètre mes veines. Elle enferme tous mes rêves dans son enveloppe drastique. Aujourd'hui, pénurie de rêve ; plus d'espoir. Les étoiles ne brillent plus, le Prince Charmant n'existe plus. Seules les ténèbres profondes et inextinguibles demeurent toujours.

Le silence est charmant, il repose les âmes.

Flic floc, pourquoi n'a-t-on jamais additionné la brume qui enserre nos visages ?

lundi 20 septembre 2010

Cette nuit j'ai rêvé que je dormais dans les bras de Rousseau tout en préférant ceux de Verlaine. Et je vénérais Saint Aimant ; ou plus vraisemblablement Saint Amant. Je fais une overdose de littérature. Vais-je mourir bientôt ?

samedi 18 septembre 2010

L'autre jour, je l'ai vu en rêve. Il voulait être le meilleur, et ne se lassait pas. Tout un public était à ses pieds et l'applaudissait sans relâche. Pourtant, moi je le sais, c'était un moins que rien.


Froid, Placebo, humidité, Big Bang, déception.

Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire
Te ronge, quelque chose a gémi dans ton cœur ;
Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre,
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.
Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées,
Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ;
Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu,
Éveillons au hasard les échos de ta vie,
Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie,
Et que ce soit un rêve, et le premier venu.
Inventons quelque part des lieux où l'on oublie ;
Partons, nous sommes seuls, l'univers est à nous.


[Musset, Nuit de mai]

mercredi 15 septembre 2010

Parfois dans la vie, on éprouve le besoin d'écrire à quelqu'un. Mais pas à n'importe qui. Parce qu'il y a des gens à qui l'on tient plus que d'autres, des gens qui représentent quelque chose pour nous, qui partagent nos envies, nos rêves, des gens qui doucement ont appris à nous comprendre. Écrire, c'est se confier, se livrer, faire part de ses pensées. Moi, j'avais envie de t'écrire mais je n'ose pas, parce qu'au fond je n'ai pas grand chose à te dire... Si ce n'est que tu es un être spécial pour moi.

lundi 13 septembre 2010

Un soupir et puis un autre. Le problème avec les soupirs, c'est qu'on ne peut pas soupirer incessamment, il faut forcément reprendre son souffle si l'on veut soupirer encore. Un peu comme lorsqu'on a la tête sous l'eau et qu'ayant épuisé toutes nos réserves d'air on éprouve le besoin de revenir à la surface. La différence, c'est que lorsqu'on échappe à la noyade, on est, dans la plupart des cas, soulagé de revoir le beau ciel bleu rempli de nuages...

jeudi 9 septembre 2010


Et puis, parfois on a besoin de parler alors que tout le monde dort, que la ville est assoupie et que seule une bande de fous résiste au sommeil en s'adonnant à des pratiques jugées "illicites" par la majorité. La foule se bouscule, les visages se succèdent, se superposent, se mémorisent entre deux clignements d'œil et puis aussitôt s'oublient. Les noms sont inutiles, les mots n'existent plus car seule existe la joie d'être ensemble, tous unis autour d'un même rêve, d'un même but, celui de rester, de ne pas se perdre, et de perdurer autant qu'on le peut pour que ce moment jamais ne s'arrête. Mais toute bonne chose à une fin, car la nuit ne peut durer éternellement. Infailliblement, quelques âmes moins endurcies que les autres, ou simplement plus raisonnables, nous rappellent que le jour assurément se lèvera. Alors il faut encore faire un dernier effort pour attendre son lit ,petit nid douillé, pourtant si éloigné des lieux de débauches, autant par la distance que par l'atmosphère qui y règne. Alors couché et seul on repense aux moments passés, finis, qui ne réapparaitront plus, jamais et alors on s'endort doucement, fièrement, le sourire aux lèvres, parce que quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, on sait que l'on a raison de vivre ainsi et de profiter de chaque minuscule parcelle de notre existence.


mercredi 8 septembre 2010

Parler des gens dans leur dos, c'est mal, mais parler d'eux une fois qu'ils sont mort c'est bien ?

Ah, ouais.. Aussi, y a un truc que je comprends pas.. Un truc qui m'énerve, même... Comment ils font les gens pour écrire des choses sur d'autres gens qui ont vécu 200, 300 ou 500 ans avant eux ? Comment ils peuvent être certains qu'ils ne racontent pas n'importe quoi ? Comme si on pouvait résumer la vie d'un homme, qu'il soit poète ou bien abruti (ou encore poète ET abruti) en quelques mots sur un bouquin. Qu'est-ce qui nous dit qu'il était vraiment AMI avec machin-truc ou avec truc-bidule. Qu'est-ce qui nous dit que son voyage à tel-endroit, ou à tel-autre l'a vraiment éveillé ? Quel droit prend t-on ? La vie d'un homme lui appartient, elle n'a pas a s'étaler dans les bouquins, on n'a pas besoin de savoir quel était le caractère de Monsieur Untel, et on ne pourra jamais le savoir vraiment car pour le comprendre il faudrait avoir vécu l'intégralité de sa vie. J'ai envie de crier au scandale, au n'importe quoi général, mais vu que j'ai sans doute tort, je ne dirais rien de plus. 
J'ai l'impression que je n'écrirais jamais plus. Même si certaines images résonnent dans mon cœur et que j'aimerais les mettre en mots. La poésie, comme cette enfant à la peau sombre et au sourire magique, s'éloigne de moi, comme un souvenir qui disparait progressivement, sans tremblement et sans fracas. C'est peut-être parce que maintenant elle sourit qu'il n'y a plus rien à dire. 

"Les familles heureuses se ressemblent toutes; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à sa façon."
Anna Karénine -  Léon Tolstoï


Et dans tous les cas, il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas dire.

vendredi 3 septembre 2010


Plus j'avance et plus je me rends compte que les mots ne servent à rien.
Seules comptent les actions.
‎"Triste, transi, tout terni, tout tremblant,
Sombre, songeant, sans sûre soutenance,
Dur d'esperit, dénué d'espérance,
Mélancolic, morne, marri, musant,
Pâle, perplex, peureux, pensif, pesant,
Faible, failli, foulé, fâché, forclus,
Confus, courcé." _ ♥
(Clément Marot)
"Sans prendre le temps de s'arrêter."


Ma vie, en ce moment c'est du grand n'importe quoi à l'état pur. Je suis morte, tuée, crevée, assassinée, assoiffée, noyée, mais tout va bien, tout va tellement bien. Je suis chez moi mais je n'y reste pas. Les gens sont gentils, ils sont adorables, je dirais même indispensables. Je ne sais pas où trouver l'énergie, tout est tellement intense, y a trop de choses à faire, de gens à voir. C'est toujours quand les vacances sont finies qu'on réalise qu'on aurait du en profiter encore plus. C'est comme nos vies, il faudrait les vivre à fond, pour ne pas regretter le temps perdu. C'est pour ça qu'il ne faut laisser personne dicter nos existences, elles sont trop précieuses, trop uniques.