samedi 31 octobre 2009





Il n'y a rien à dire.
Juste des larmes à verser.






mardi 27 octobre 2009

15,03 Go de musique.

Frissonner. Ne pas savoir où aller.
 Seule et différente, le monde ne s'ouvre pas à moi.

 Dormir, s'enterrer dans ses couvertures, rêvant au sommeil éternel. Mais le réveil est inévitable et ce monde détestable. Je veux m'enfuir au bout du monde. Là ou on ne peut plus tomber. J'aimerais qu'on m'aime, qu'on prête attention à moi. Mais je suis si peu de chose, une seule personne sur des milliers. Être en vacances et se rendre compte que la vie n'a plus de but, plus d'intérêt, que les gens qu'on aimait ne nous aiment plus, que nous même ne les aimons plus, que nous ne nous aimons plus. Se sentir oubliée mais ne pas oublier ce que l'on nous a promis. N'avoir envie de rien, et sentir les larmes couler sur son visage. Personne n'est là. On ne peut compter sur personne. Les gens que l'on croit ne sont pas ce que l'on croit qu'ils sont. Personne ne nous comprends, personne ne se comprend, mais personne n'a besoin d'être compris, à part quelques âmes qui n'y comprennent rien. J'ai mal à l'être.

mardi 20 octobre 2009


On est tous des objets. On se sert de nous et on nous exploite. Tout le monde. Et cela ne mène à rien. Ca ne nous mène pas la vie meilleure, non non non. Tu vois, y a plus de bonheur. Parce que rien ne va. Parce qu'ou qu'on soit, c'est toujours pareil. Les gens sont toujours les mêmes. Et moi je suis toujours la même : comme un cocotte minute prête à exploser. J'ai envie d'arrêter le temps et de prendre le temps de réfléchir. Savoir que personne n'agit autour de moi. J'ai envie d'avoir du sang sur les mains. Au fond, je suis beaucoup plus méchante que tous ceux qui sont autour de moi. Il y a deux façon de combattre son mal-être : en s'en prenant à soit-même, où en s'en prenant aux autres. Je ne veux pas m'en prendre aux autres, enfin pas en réalité. Mais pourquoi alors me font-ils tant de mal, sans même s'en rendre compte ? Parce que le mal que j'éprouve n'est pas irréel. Il est bien vrai, bien là. Mais les gens passent à côté sans s'en apercevoir. Il faut tout garder pour soit dans cette société à la noix où tout est à refaire. Je devrais pas me plaindre, j'ai tout ce qu'il faut pour vivre. Mais à quoi cela sert-il de vivre, puisqu'on sait qu'on va forcément mourir un jour ? A quoi ça sert de vivre, si ce n'est pas pour profiter de la vie ? Que dois-je faire ? Quand les questions commencent à s'accumuler dans ma tête plus rien ne va. Je veux vivre, mais je n'en vois pas l'intérêt. Je ne veux pas mourir, mais je ne veux plus penser. Devenir un légume, ça me ferait du bien. Une jolie carotte bien allongée, avec une chevelure verte, sexy à souhait. J'aurais des amis : les tomates et les navets. On s'amuserait comme des fous à se raconter des salades, comme le monde serait beau, comme il serait parfait. Mais en attendant, que mon ultime rêve se réalise je regarderais mes espoirs tomber en morceaux. Il ne s'agit plus de rêver, dans ce monde imparfait personne ne se soucie de quoi que ce soit si ce n'est de soit. Moi la première, puisque je suis là.

samedi 17 octobre 2009

Prisonnier de son esprit, l'enfant n'a jamais fini de rever.

Comme un besoin de dire je t'aime. Lorsque les sentiments débordent et que l'on est plus maître soit. Oublier la vie, oublier le monde, ignorer la réalité. Être léger, et s'envoler là où rien de mal ne pourra nous rattraper. Aimer, Aimer, Aimer. Parce que la vie est belle, qu'il ne faut pas grand chose pour vivre, que les gens ne sont pas si cons finalement. Et que même s'ils le sont, il suffit de ne pas y faire attention. Être heureux, parce que la vie vaut le coup d'être vécue. Aimer parce qu'on a encore le temps de le faire. Se sauver des illusions, croire en des désastres qui se révèlent être des miracles. Décrépir totalement pour vivre pleinement. Aller toujours de l'avant, même lorsque l'on recule puisque de toute façon tout tourne en rond. Prendre le temps d'apprécier chaque moments parce qu'ils passent trop vite, et qu'ils sont uniques. Capter la magie de chaque instant.

vendredi 9 octobre 2009

Ma vie s'achèvera comme elle a commencé, dans l'ombre d'un silence.

"Non, c'est ma famille."

Je n'ai jamais entendu un si gros mensonge. Les enfants peuvent mentir, ça les rend attachants. Les adultes mentent, ils sont hypocrites. "L'enfer est truffé de bonnes intentions." Le monde est peuplé d'anges et de démons et il faut savoir s'attacher aux bonnes personnes. Moi, je ne les déteste pas pour ce qu'ils font, mais justement pour ce qu'ils ne font pas. Alors, j'attends le moment propice pour mener à bien ma révolution même si je ne sais pas encore contre quoi je dois me révolter. Il faudra que je pense à trouver une place dans ce monde, la mienne est nulle part, elle est partout.

Tant qu'à avoir l'air d'une trainée, autant être une trainée universelle.

Sentir les liens de l'amitié se défaire, et ne rien pouvoir faire. Rester là, seule, à la regarder mourir. Parce que les autres s'en fichent. Voir le chaos s'emparer de notre famille. Savoir que les gens qui sont là, ne sont pas ceux qui devraient l'être. Ne pas vouloir les enrailler dans cette cavale infernale. Souffler, respirer, essayer de tout garder pour soit. Parce que les gens ont une vie. Moi j'ai l'impression de ne plus rien à avoir, si ce n'est cet énorme trou dans le cœur. Ce que je veux, ça ne s'achète pas.

Il semble que j'ai accordé trop d'importance à des personnes qui n'en valent pas la peine.


mercredi 7 octobre 2009

La vie était belle, et on ne s'en rendait pas compte.




Rire, sourire, être insouciant, jouer à la maitresse, à la dinette, regarder des dessins animés, rêver de ce qu'on serra plus tard, ne pas aimer les haricots verts, faire des dessins partout, apprendre à lire, découvrir le monde, perdre peu à peu son innocence, jouer au docteur, aux billes, avoir des tonnes de peluches dans son placard, ignorer presque tout, mais être heureux quand même, croire tout ce que l'on nous dit, être sur que le Père Noël existe, aller faire les courses avec maman, mettre des habits qu'on a pas choisi, faire la collection des cartes Pokémon et vouloir être grand.


Avoir des journées longues, prendre son gouter, allumer la télé quand on revient de l'école, faire du roller devant la maison, ne pas se rendre compte des choses qui nous entoure, apprendre à compter, mais aussi ne pas avoir de khôlle de philo, ni d'examen de fin d'année, ne pas avoir de devoir, passer le plus clair de son temps à s'amuser, à dormir et jouer à la poupée, ne pas savoir ce que veut dire "sentiment de déréliction", ne pas se rendre compte que la vie que l'on a n'est pas celle dont on rêve, devoir se soumettre à des codes sans s'en rendre compte, ne pas savoir que ce que l'on vit nous marquera pour toute une vie.

dimanche 4 octobre 2009

Wille zur Macht, Nietzsche

"La morale est la négation de la vie".

Je suis désolée pour ceux qui voient avec effroi l'arrivée de philosophie sur mon blog, mais l'hypokhâgne a sur moi de très mauvais effets, apparemment. Peu importe de toute façon, puisque tout va bien.

Je ne sais pas vous, mais moi je commence à me connaitre et à savoir me définir. Je suis une fille un peu cruche, avec de l'affection à revendre. Un petit truc bizarre qui comprend rien et qui se laisse pas le temps de réfléchir avant de dire une bêtise. Une fille qui parle quand elle dort, surtout quand elle a bu. Une âme prête à trouver le bonheur peu importe où il se trouve. Quelqu'un qui sait ce qu'il veut, et qui sait de quelle manière l'obtenir. De tous nos désirs aucun ne sont absurdes, même pas les impossible. La vie est belle profitons-en.

Hier j'étais ce que j'étais, aujourd'hui je suis ce que je suis et demain je serais ce que je serais. La seule différence entre hier et demain, c'est qu'aujourd'hui je sais.