mercredi 8 juin 2011

Je retire tout ce que j'ai dit ou pensé sur les repas à la cantine le mercredi. Il faut croire que l'on ne peut pas se fier à tout ce qui a prévalu cette année, on ne peut fonder que des probabilités. Et aujourd'hui, le repas était particulièrement mauvais. Ce qui ne contrastait pas franchement avec le reste de la journée. Tout m'échappe, -collier, bracelet, téléphone portable, débardeur hors de prix, bouteille de despé- et je ne peux rien rattraper. C'est comme si, en deux jours je devais perdre tout ce à quoi je tenais. Je ne suis plus rien, non.. Plutôt, je réalise que je n'ai jamais rien été pour eux, pour tout ces gens que j'ai côtoyé tous les jours de l'année, je ne parle pas assez fort pour mériter d'être entendue... On ne me prend en photo que parce que j'ai daigné amener quelques bières, je ne suis là que par intérêt. Une fois que j'ai donné ce que j'avais, on peut m'oublier, me mettre dans un coin et m'ignorer. Je crois que c'est de ce mal que je souffre. Je suis là, mal-aimée. Et je ne peux rien faire pour changer.Voir les gens heureux me rend encore plus triste et le chocolat n'est d'aucun secours. La seule chose dont j'ai envie, c'est de me recroqueviller, et écouter I don't care about you même si c'est totalement moche. J'ai beaucoup de mal à gérer tout ça. Je n'ai personne.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si tu m'as moi et tu sais que tu peux compter sur moi laure