samedi 12 décembre 2009

Casser son talon c'est comme porter une chaussette trouée.

Il y a tellement de choses que j'aurais aimé faire. Mais nous vivons dans un monde qui ne croit plus aux rêves. Ils s'effacent ou se brisent, comme les vagues sur le sable. Elles emportent nos plus jolis châteaux, ceux que l'on a construit pendant des heures. Et puis, il y a ceux qui courent pour échapper au courant, ceux qui s'en rapprochent pour montrer une preuve de leur courage. Moi après tout, je ne sais pas, et je reste plantée.. Là ; au milieu des coquillages. Parce que rien ne dure, que tout est éphémère, et que ça tourne autour de moi, comme un cortège d'objets envolés, des substances enchantées. Je ne vis plus alors qu'eux ils dansent. C'est une joyeuse symphonie que l'on entend là-bas ? Tout doit être fait comme il a été décidé. Personne ne choisirait de sortir du cadre qu'on lui a fixé. L'existence est figée, monotone, elle tient en équilibre sur un fil de rationalité, et on se contraint a ne pas en tomber. Moi, je veux m'évader. Découvrir un monde où le ciel est rose, où les barrières sont en guimauve, un endroit tranquille qui ne connait pas les injustices et dans lequel les étoiles chantent en se donnant la main. Mais même dans les contes rien de tout cela n'existe. Il faudra songer, encore, à oublier, à partir ou à rester, à dormir ou à se lever, à prendre une tasse ou bien un bol, du thé ou du café. Une tâche sur un gilet. Le monde réel ne vaut pas mieux que l'irréalité.

Je me déteste.

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