jeudi 15 avril 2010

Seul. Il était seul. Et tout le monde avait peur de lui. On s'écartait sur son passage, le regardant avec cet étrange sentiment de peur et d'envie. Retiré en lui-même et n'ayant pour seul guide que le fond de son cœur, il avançait tant bien que mal à travers les sentiers sinueux. Sous les arbres, l'ombre était trop intense, le soleil ne brillait pas. Le froid régnait et pas une présence réconfortante... Rien. Rien que la nuit infinie, le néant sans étoile, l'espoir désespérant d'un firmament qui peut-être jamais n'apparaitra. Bientôt, il mourrait comme cela et la Terre n'en serait pas plus ébranlée. Seul. Il était seul. Et après tout, on ne le remarquait pas.

Aucun commentaire: