jeudi 17 février 2011

Il.

Enfant égaré, face aux couloirs de la mort,
Tu portes en toi toutes les misères du monde
Et ne vois pas la beauté dont la terre abonde
Malgré tes beaux sanglots chargés de reflets d'or.

Pauvre âme perdue, je voudrais qu'on te réponde
De ne pas faire de mal au malheureux corps
Qui te sert de prison le soir quand tu t'endors
Avec des idées noires plein ta tête blonde.

Mais la vie t'était tellement insupportable
Qu'il n'y avait rien pour te la rendre agréable.
Du jour au lendemain, on ne vit plus tes larmes.

Que serais-tu devenu? Amoureux errant?
Vagabond solitaire ou rêveur triomphant ?
Je vis seule sans arme, privée de tes charmes.

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Si tu savais combien je tiens à toi mon cher
Pour toi mon amour, je remuerais ciel et terre
J'enverrais tous les Dieux, même Orphée, en Enfer
Rien que pour toi mon ange, rien que pour te plaire.


Je pourrais bouleverser les lois, tout refaire,
Pour toi mon cœur, je changerais la mer en air,
J’inverserais  même le cours des rivières
Rien que pour voir dans tes yeux la vie à l’envers.

Mon cher amour sans toi j’erre dans le désert.
Dans tes bras, sans peur,  j’éteindrais la lumière,
Et dans la nuit, j’oublierais toutes mes misères.

Toi, qui ne le sais pas, tu es mon univers.
Et mon être se nourrit de tes doux mystères...
Si tu savais combien je t’aime et j’espère.

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