jeudi 6 mars 2014

Il s'est passé si peu de choses en tant de temps...

J'aimerais avoir une oreille à qui parler, une épaule sur laquelle pleurer. On a beau faire semblant, le naturel revient au galop. Pourquoi mon moi est-il si ambivalent ? Pourquoi la Amandine d'hier n'est-elle pas celle d'aujourd'hui ? Pourquoi suis-je si imprévisible, même pour moi-même ? Suis-je trop sensible ? Faut-il que je m'enferme dans une cage et que je vive éternellement seule ?

Baudelaire chantonne à mes oreilles : "il faut être toujours ivre pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui passe". And he is right.

Je me sens seule, je me sens triste. Il fait gris. The world is grey. J'ai envie de pleurer.

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