vendredi 6 novembre 2015

Grosse fête chez mon copain. Au début nous sommes deux ou trois, et puis finalement les amis, surtout des filles, apparaissent sans que je m'en aperçoive. J'ai un verre à la main, je ne sais même pas ce qu'il y a dedans. Je suis assise sur les genoux d'une autre fille, l'atmosphère est particulière : lourde mais électrique tout en restant confortable. Il doit être très tard.  Je ne suis même pas sûre d'aimer mon copain, mais j'attends un signe de lui, qu'il s'intéresse à moi. A vrai dire, je ne me rappelle même plus son visage. 

Quand tout le monde est arrivé, on sort. Je suis survoltée, j'ai envie de parler à tout le monde. On se bouscule autour d'une borne pour prendre un ticket de bus-avion, je cherche dans mes poches et finit par y dénicher une pièce de 1 euro que je glisse dans le distributeur. Je ne sais pas où sont tous les autres, certains sont déjà montés dans l'appareil qui semble bondé, d'autres attendent encore pour obtenir leur ticket. Je me glisse dans un tout petit compartiment à l'avant. Il n'y a la place que pour deux personnes, un garçon monte avec moi, je ne l'avais pas remarqué avant, il n'est pas charmant. Juste mince, brun, banal, un peu trop jeune. Pour pouvoir s'asseoir à peu près confortablement on doit ramper car l'avant du bus-avion est pointu, de toute façon, le trajet ne dure pas longtemps et d'ici, juste derrière le cockpit, on a une vue magnifique. Le bus-avion s'élève dans les airs, nous éprouvons ce sentiment particulier : nos poumons se gonflent, on a l'impression de mieux respirer et de tomber en même temps.. Nous volons quelques temps et puis, avec mon compagnon de voyage nous remarquons que l'avion vole vraiment très bas... Il rase même les toits de certaines maisons et détruit leur toiture. La peur commence à nous étreindre : nous allons nous crasher. Mais peu à peu l'avion reprend de la hauteur, nous avons confiance en notre pilote, il va nous sortir de là ! En s’élevant, l'avion se prend dans des cordages, qu'il transperce, on dirait des filets de pêches ou des câbles retenant les voiles d'un voilier. L'avion s'élève encore et transperce encore d'autres filets. A ce point, nous croyons à un miracle. Et puis c'est la chute. De là où nous sommes nous voyons très bien le pilote... Il semble paniqué, nous nous écrasons en pleine ville, dans une rue avec beaucoup de passants, le visage terrifié, certains se baissent, croyant éviter le drame, mais je les vois très clairement se faire faucher par l'avion, le sang macule la vitre avant. Ma gorge se serre, je ne peux rien faire pour arrêter ce massacre. Le pilote semble évanoui ou mort. Sa tête a tapé violemment contre le tableau de bord, et ce à plusieurs reprises. L'avion reprend de la vitesse et finit par sombrer dans l'océan. J'essaie de trouver le marteau brise glace pour sortir de là, je ne veux pas mourir. J'essaie de briser la vitre, je veux aider les autres à s'en sortir, je ne sais pas dans quel état ils sont. Je ne sais plus quels amis étaient présents, peu importe. Je veux sauver tout le monde. 

Quand je reviens à moi, le bus-avion est bien arrivé à la gare et le pilote s'engueule avec un cheminot car les ailes de l'avion gênent le train. Le chauffeur du train, visiblement très énervé prend la décision de partir quand même, tant pis pour l'avion. Je ne sais pas où sont mes amis et si j'en ai jamais eus... 


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Ma mère a acheté un livre sur l'interprétation des rêves (ou alors est-ce France-Loisir qui lui a envoyé ? qui achèterait ça ? pas ma mère en tout cas), mais il n'y a aucune mention de crash d'avion et encore moins de bus-avion...  




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