mardi 11 mai 2010

Au printemps, les fleurs éclosaient,
Les enfants couraient dans les rues,
Se précipitant vers l'été,
Car le froid avait disparu.

Et l'amour toujours, revenait
Réveiller leurs esprits fragiles,
Entrainés et passionnés
Par cette lueur qui scintille.

Quelle est cette triste folie
Qui saisit leurs corps et leurs âmes,
Et soudain leur redonne vie
En remplissant leur coeur de flammes.

Ignorants, vénérants la lune
Lorsqu'ils cherchaient dans les cours d'eau,
Ou parfois au milieu des dunes,
La perfection dans quelques mots.

S'émerveillant de chaque nuit,
Trouvant par la contemplation
D'une simple étoile qui luit,
Une source d'inspiration.

J'aurais aimé les avertir
Par un simple trait de ma plume,
Pour ne pas les anéantir,
Mais déja leurs songes s'enfument.

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