lundi 10 mai 2010

Le vieillard.

Un pas lourd et lent,
Une démarche saccadée,
Accompagnant la fin du jour,
Soupesant le poids des années.

De ce vieil homme fatigué,
Rien ne reste que l'abandon
De tous ses souvenirs passés,
Et l'envol du papillon...

Son présent ne scintillait plus,
Mais son corps, si faible avançait,
Sans deviner où il allait..
Les merveilles avaient disparues.

La fin, doucement le berçait.
Errant, sans but, il ira loin,
Etre, sans bien, libre de rêver,
Bientôt, il ne sera plus rien.

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